Toul avec son patrimoine architectural exceptionnel regorge à chaque coin de rue de maisons anciennes dont celle de l'Apothicaire est l'un des plus bels exemples. Embellie voilà quelques années, cette maison de la fin du XVIe siècle (entre 1590 et 1594) se trouve 8 place Croix-de-Füe et affiche une façade au crépi jaune mettant en valeur les éléments en pierre (fenêtres, porte et frises décoratives).
La Maison de l'Apothicaire doit son nom au pilon et au mortier, symboles du métier d'apothicaire (ancêtre du pharmacien), figurés dans la coquille sculptée au-dessus du linteau de la fenêtre à meneaux du premier étage.
La porte, qui permet d'accéder à l'intérieur, est réalisée avec des pilastres cannelés surmontés de petits chapiteaux aux anges entourés de volutes qui encadrent le linteau percée d'un œil de bœuf. Le premier niveau, séparé du rez-de-chaussée par un cordon de pierre ornée de volutes, est occupé, en son centre, par la monumentale fenêtre renaissance au-dessus de laquelle se trouve les symboles de l'apothicaire précédemment évoqués. Le deuxième et dernier niveau, séparé du précédent par un autre cordon garni d'ovales, présente deux fenêtres en plein cintre à entablement dont le cartouche est gravée d'une inscription ; la devise "nasci, laborare, mori" (naître, travailler, mourir) dans celui de la fenêtre gauche ; et la date "1590" dans celui de la fenêtre droite. Enfin, l'escalier intérieur porte la date "1594".
La porte, qui permet d'accéder à l'intérieur, est réalisée avec des pilastres cannelés surmontés de petits chapiteaux aux anges entourés de volutes qui encadrent le linteau percée d'un œil de bœuf. Le premier niveau, séparé du rez-de-chaussée par un cordon de pierre ornée de volutes, est occupé, en son centre, par la monumentale fenêtre renaissance au-dessus de laquelle se trouve les symboles de l'apothicaire précédemment évoqués. Le deuxième et dernier niveau, séparé du précédent par un autre cordon garni d'ovales, présente deux fenêtres en plein cintre à entablement dont le cartouche est gravée d'une inscription ; la devise "nasci, laborare, mori" (naître, travailler, mourir) dans celui de la fenêtre gauche ; et la date "1590" dans celui de la fenêtre droite. Enfin, l'escalier intérieur porte la date "1594".
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Vous pouvez agrandir les vignettes en cliquant dessus !
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La Maison de l'Apothicaire en 2004
La Maison de l'Apothicaire restaurée
La porte d'entrée gardée par des angelots
Angelots soutenant l'entablement supérieur de la porte
Angelots à l'angle gauche de la maison
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