Rechercher dans ce blog

samedi 31 octobre 2020

EPINAL (88) - Mise au tombeau (Fin XVe siècle)

 Dans un espace jouxtant la tour d'escalier du bas-côté sud de la basilique Saint-Maurice d'Epinal,

une mise au tombeau polychrome, de la fin du XVe siècle et provenant de la chapelle Saint-Michel,

fondée en 1479, a été placée là en 1889 pour remplacer celle détruite par les Révolutionnaires.

Au centre, la Vierge est soutenue par Saint-Jean l'Evangéliste.

A sa droite, Sainte Marie Madeleine porte un vase de parfum et Sainte Marie Salomé.

A sa gauche, on trouve Sainte Marie Jacobé et un ange tenant la croix.

Devant, le corps du Christ est étendu sur un linceul, la tête encore coiffé de la couronne d'épines

et portant le périzonium. A gauche, du Christ, on trouve Nicodème, et à droite, Joseph d'Arimathie.





Sainte-Marie Madeleine


La Vierge soutenue par Saint-Jean l'Evangéliste et Sainte-Marie Jacobé

La Vierge, le visage tourné vers son fils

Joseph d'Arimathie

Sainte Marie Jacobé et l'ange tenant la croix


Saintes Marie Salomé et Marie Madeleine


Nicodème

Le Christ allongé, les mains reposant l'une sur l'autre sur le périzonium

Saint-Jean l'Evangéliste avec ses cheveux ondulés et le regard dans le vide

 __________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2020 © Tous droits réservés

mardi 27 octobre 2020

Les frères Perrin de Bainville-sur-Madon... dans la Grande Guerre !

Au déclenchement de la guerre, les frères Perrin de Bainville-sur-Madon sont rappelés à l'activité.
L'ainé et le cadet, Hubert et Raymond se retrouvent alors au sein du 8e R.A.C.,
le benjamin, Emile, intègre le 169e R.I.

Charles Perrin et Céleste Royer voient ainsi partir leurs fils !

Seul Hubert reviendra de cette terrible guerre, après être passé du 8e R.A.C. au 120e R.A.L. et
au 341e R.A.L. ; Raymond trouvera la mort à Bronfay, dans la Somme, le 28 septembre 1914
et Emile sera tué lors des terribles combats du Bois-le-Prêtre, le 31 mai 1915.




Merci à la famille Perrin pour les photos, visibles dans le cimetière de Bainville-sur-Madon,
sur la sépulture de Raymond et Emile.

 ___________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2020 © Tous droits réservés

dimanche 25 octobre 2020

BLENOD-LES-TOUL (54) - A la découverte du village

 Si l'on prend le temps de flâner dans les rues et ruelles du village de Blénod-lès-Toul, on découvre ainsi de vieilles demeures remontant, pour certaines, au Moyen-Age, à la Renaissance...


Cette maison daterait apparemment du XIVe siècle avec son portail ogival à colonnette servant de piédroits et soutenant deux voussures renfermant un tympan à niche et à inscription.



 

Cette vieille ferme remonte sans doute au XVIIe siècle avec sa porte cochère à clef d'arc écussonnée,
sa petite fenêtre au-dessus à arc en accolade et enfin, la partie la plus à droite a été apparemment
remaniée avec sa porte piétonne et ses deux fenêtres l'une au dessus de l'autre.



 
Cette porte cochère du XVIIIe siècle comporte une clef d'arc à coeur.

Elle a été malheureusement bouchée dans sa partie haute.

 

Un peu plus loin, une demeure a bénéficié d'une belle restauration visant à valoriser sa façade.

En effet, au rez-de-chaussée, une remarquable porte cochère possède un entablement
surmonté d'un fronton semi-circulaire interrompu en son centre par une niche, de part et d'autre,
se trouvent une porte piétonne (à droite) et une fenêtre (à gauche) ; l'étage est éclairé
par trois fenêtres à croisillons (celle de droite est plus grande que les autres).

Au regard de son architecture, elle remonte probablement au début du XVIIe siècle.







L'angle de la demeure évoqué précédemment est occupé par une niche du XVIIIe siècle.

Porte cochère (XVIIe siècle)


Des maisons aux façades chamboulées et comportant des éléments anciens des XVIIe-XVIIIe siècles.

Il est dommage que des fenêtres en pvc ou bois blanc ait été installées à la place des anciennes.



Linteaux de portes et de fenêtres à arcs en accolades et écusson (Fin XVe siècle)


Cette maison du XVIIIe siècle a été bâtie au-dessus d'un passage voûté menant
aux jardins placés à l'arrière des constructions.





Ancienne ouverture de la fin du XVe siècle avec son linteau à arc trilobé
 en accolade renfermant un écu fleuronné


Cette maison du XIXe siècle remploie sur sa façade une partie de retable aux armoiries
d'Hugues des Hazards, natif de Blénod-les-Toul ; il se trouvait jadis à
 l'intérieur de l'église Saint-Médard.













Niche à dais flamboyant occupant l'angle d'une maison de la Place
du château et soutenue par une colonne à chapiteau frappé des armoiries
d'Hugues des Hazards, natif de Blénod-les-Toul 


_______________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2020  © Tous droits réservés