Rechercher dans ce blog

dimanche 30 avril 2017

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

Châtenois est une petite cité vosgienne riche des ses anciennes croix de chemins
souvent très ouvragées comme celle présenté ici !

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

La Croix du Haut-Bourg semble remonter au début du XVIe siècle avec des modifications
notoires et avérées en 1584 et 1828.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

Restaurée au début des années 2000, cette œuvre religieuse d'exception présente
un piédestal circulaire à 4 gradins dont le dernier accueille la base de la croix
sur laquelle repose le fût rond servant de support au croisillon.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

La base aux arêtes supérieures verticales portant un fort chanfrein qui conduit à l’octogone,
 affiche le millésime "1584" (un chiffre par face), démontrant sa modification à l'époque.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

Le croisillon a été totalement resculpté en 1828 probablement par Charles Lucot de Chatenoy,
auteur de la croix du cimetière de 1812.

Ce sculpteur, né en 1782, est à l'origine de dix autres croix et se serait inspiré de celles existantes
pour proposer les siennes avec un vocabulaire décoratif propre à son époque.

La date "1828" est bien visible sur la console rectangulaire ornée de volutes,
quadrillage et deux rameaux végétaux.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

La console supporte ainsi le croisillon où d'un côté figurent la Vierge à l'Enfant
accosté de Saint-Pierre, à droite, et Saint-Jean l'Evangéliste, à gauche.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Saint-Jean écrivant avec une plume sur l'une des pages d'un livre

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Saint-Pierre avec sa clef et son livre

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

La Vierge, voilée et couronnée, porte son fils sur son bras gauche et devait tenir
un sceptre, disparu, mais dont on perçoit encore le trou dans la main droite.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

Au-dessus de la tête de la Vierge à l'Enfant, on peut remarquer une guirlande
décorative et un ange aux ailes déployées.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

Le revers du croisillon comporte le Christ en croix accompagné de la Vierge les mains
jointes, à gauche, et un autre saint aux mains jointes.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Revers de la console reprenant le même décor de volutes, quadrillage et entrelacs de rameaux

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)

Entre la console et le fût, on trouve un manchon à niches trilobées flamboyantes du
début du XVIe siècle avec des visages grimaçants aux angles ;
des saints sont également placés dans les niches.

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Saint-Pierre avec sa clef et un livre dans les mains

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
La Vierge voilée et portant sa main gauche au visage

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Saint-Jean et un Saint-évêque

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Saint-Jean tenant un pot de sa main gauche et portant sa main droite au visage

CHATENOIS (88) - Croix du Haut-Bourg (XVIe-1828)
Un saint-évêque
_____________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits réservés

vendredi 28 avril 2017

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

L'exposition sur l’œuvre d'Emile Friant au Musée des Beaux Arts étant finie depuis
maintenant deux mois, vous pouvez toujours aller admirer l'un de ses
tableaux les plus emblématiques, dépôt du Musée d'Orsay :
"La Toussaint", présenté et récompensé au Salon de 1889.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

Émile Friant, considéré comme le dernier naturaliste, propose avec cette huile sur toile
de 250 x 334 cm peinte en 1888, sa vision d'un moment célébré chaque année
pour honorer les disparus : la Toussaint.

Le tour de force technique que représentent les grandes plages de blanc et de noir
où le peintre fait jouer de multiples variations lui valut un succès immédiat.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

Vêtus de noir, une fillette, deux femmes, un homme et jeune femme semblent
se hâter, les bras chargés de chrysanthèmes.

Au-delà des grilles du cimetière de "Préville", de nombreuses silhouettes, toutes
vêtues de sombre, constituent le cortège qui va célébrer ses morts.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

Ce deux femmes seraient-elles de la même famille ? On peut l'imaginer.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

La fillette, en tête du cortège, arbore un chaperon noir en guise de couvre-tête
d'où s'échappe une belle tresse.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

Avec son chapeau haut-de-forme, sa canne coincée sous son avant-bras gauche
et sa foisonnante moustache, l'homme suit le mouvement des femmes de sa famille.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

La jeune femme porte un gros pot de chrysanthème ; il doit être pesant !

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

Adossé au pilier d’une des portes d'entrée du cimetière, un aveugle emmitouflé,
les jambes sous une couverture et le tête couverte d'une capuche, implore
la charité des passants, pancarte posée contre son torse
et gobelet dans ses mains.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "La Toussaint" d'Emile Friant (1888)

 _____________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits réservés

jeudi 27 avril 2017

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge et Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

L'église de Contrexéville conserve une série de statues fort intéressantes dont les restes
d'une ancienne mise au tombeau du XVIe siècle constituée aujourd'hui de la
Pâmoison de la Vierge et d'une statue de Sainte-Marie-Madeleine.

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge et Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

Conservant encore leur polychromie, ces deux sculptures sont d'une belle facture et
pourrait être l’œuvre du Maître de Bulgnéville, déjà auteur d'une mise au tombeau contenue
dans une niche de l'église paroissiale et que je présenterai dans un futur proche.

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge et Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

Selon Jacques Baudoin, auteur d'un ouvrage remarquable sur la sculpture flamboyante
en Champagne et Lorraine, le sculpteur de Contrexéville s'est inspiré des
réalisations du grand "ymagier" ducal, Jean Crocq ; dont il a peut-être été l'élève.

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge (XVIe siècle)

La Pâmoison de la Vierge est d'un seul tenant : Saint-Jean soutient Marie en plein désespoir
et qui semble pencher légèrement vers l'avant.

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge (XVIe siècle)

La Vierge, la tête couverte d'un voile et le visage grave et guimpé, joint les doigts de
ses mains et les portes au niveau de son torse.

CONTREXEVILLE (88) - Pâmoison de la Vierge (XVIe siècle)

Saint-Jean arbore une belle chevelure aux mèches bouclées semblables à celles
sculptées par Jean Crocq pour son Ange de l'Annonciation.

On voit clairement que le Maître de Contrexéville (ou de Bulgnéville) a copié
son mentor pour le rendu de cette chevelure.

CONTREXEVILLE (88) - Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

Sainte-Marie-Madeleine, richement vêtue, tient de sa main gauche un pot d'onguent
et de sa main droite semble retirer le voile qu'elle portait quelques instants auparavant.

CONTREXEVILLE (88) - Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

CONTREXEVILLE (88) - Sainte-Marie-Madeleine (XVIe siècle)

_____________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits réservés

mardi 25 avril 2017

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Dominant le village de Removille, l'église Saint Notre-Dame constitue l'un des édifices
majeurs de la commune, au même titre que la chapelle Saint-Nicolas
située tout en bas de la colline, dans la rue principale.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
 L'église construite tout en haut du village de Removille
REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

 Un premier sanctuaire existait vers 946, date à laquelle le comte Raimbalde et sa femme
Gertrude, possesseurs de biens à Rimbaldi Villam ont fait un échange avec l'abbé
de Saint-Martin de Metz. L'édifice devait être modeste.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

 En 1050, l'abbaye de Bleurville était possessionnée à Removille ; tout comme le prieuré
de Châtenois, en 1116. L'église existante a sans doute bénéficié des largesses
des moines et a probablement été reconstruite en style roman.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

 Thierry de Lorraine, dit le Diable ou d'Enfer, devint seigneur de Removille à la fin du XIIe siècle ;
et à ce titre fit construite une forteresse aujourd'hui ruinée.

L'église de Removille, qui remonte probablement à la fin du XIIe siècle, a peut-être été rebâtie
avec les deniers de ce nouveau seigneur ; le clocher carré et taluté
semble remonter à cette époque.

 
REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
 Le mur nord avec ses contreforts et ses fenêtres gothiques flamboyantes

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

 En 1534, Antoine de Ville, seigneur de Removille et bailli des Vosges, fit édifier la chapelle
funéraire en contrebas du village tout en dotant l'église paroissiale. 

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

L'église, largement reconstruite à la fin du XVe et au début du XVIe siècle, affiche
une architecture gothique flamboyante. Le chevet à pans coupés présente
des fenêtres à remplage composé de deux lancettes trilobées
sommées d'oculus à trilobes, gouttes et mouchettes.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Chevet - Ensemble de fenêtres gothiques flamboyantes

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
 Chevet - Fenêtres gothiques flamboyantes
REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Le clocher carré domine l'église de Removille dont le mur sud est le plus orné
avec son portail gothique flamboyant.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Clocher - Des baies romanes en plein cintre géminées et à oculus
occupent chacun des pans de mur, au niveau des cloches.
REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Le mur ouest conserve une porte au linteau sculpté de cintres.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Le mur sud présente de puissants contreforts rappelant la présence, à l'intérieur, d'un voûtement.

Ménagées entre ceux-ci, de grandes fenêtres gothiques flamboyantes permettent d'éclairage
des bas-côtés et de la nef.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Placé sur la première travée du bas-côté sud, le portail du début du XVIe siècle, est l'élément le
plus intéressant de l'église de Removille en raison de sa richesse architecturale.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Encadré par des pinacles, le tympan souligné par un arc légèrement en accolade fleuronné,
comporte trois trilobes et écoinçons.

Au-dessus, dans leur niche à dais finement ouvragé, deux statuettes sont conservées :
à gauche, Saint-Sébastien et, à droite, Saint-Roch.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Portail sud - Saint-Sébastien attaché à un arbre et transpercé de flèches
(celles-ci sont perdues mais on perçoit encore les trous où elles étaient)
REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Portail sud - Dais sculpté de pinacles fleuronnés et voûté d'une croisée d'ogives
à liernes et tiercerons

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Portail sud - Saint-Roch relevant un pan de son vêtement pour montrer son bubon;
un chien et un ange sont à ses côtés. On devine encore le bâton de pèlerin.
 Saint-Roch est le patron des pèlerins et de nombreuses confréries ou corporations :
chirurgiens, dermatologues, apothicaires, paveurs de rues, fourreurs, pelletiers,
fripiers, cardeurs, et aussi le protecteur des animaux
REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Le mur sud développe également une série de contreforts et de fenêtres gothiques
à remplage composé de deux lancettes trilobées surmontées d'oculus
à gouttes, mouchettes et quadrilobes.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Lorsqu'on pénètre dans l'église, on découvre un vaisseau totalement voûté en croisées d'ogives.

Deux bas-côtés encadrent la nef centrale aux grandes arcades à arcs en plein cintre.

Les ogives du voûtement pénètrent directement dans les colonnes sans l'intermédiaire
d'un chapiteau ; ce qui laisse donc imaginer que la nef et les bas-côtés
furent édifiés à l'extrême fin du XVe ou au début du XVIe siècle.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Nef - Voûtement sur croisées d'ogives

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Sur la dernière colonne de gauche avant le chœur, le visiteur peut admirer
une chaire à prêcher en bois du XVIIIe siècle à la cuve octogonale
dont les panneaux sont sculptés de différents apôtres.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Les bas-côtés de l'église sont bien plus étroits que la nef.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)

Le bas-côté sud a gardé un enfeu du XVIIe siècle avec son architecture néo-classique
composée de pilastres soutenant un entablement et un fronton triangulaire.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame (XIIe-XVIe siècle)
Enfeu du XVIIe siècle contenant les vestiges d'une retable polychrome en deux morceaux,
une pietà (que vous pouvez voir en détails ici) et le croisillon d'une croix de chemin.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame - Croisillon croix de chemin XVe siècle

 Le croisillon d'une ancienne croix de chemin de la fin du XVe siècle a été placé
à l'intérieur de l'église de Removille ; elle affiche un Christ en croix mal
proportionné (grands pieds et bras trop courts) accosté de la Vierge
(à gauche) et de Saint-Jean l'Evangéliste (à droite).

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame - Litres funéraires des Bassompierre

Les colonnes de l'église conserve litres funéraires (XVIIIe siècle) des seigneurs de Removille:
la famille de Bassompierre. Un des blasons est figuré l'envers.

 Blason des Bassompierre
(D’argent à trois chevrons de gueules)


Monument néo-classique du XVIIIe siècle renfermant le groupe sculpté de Saint-Nicolas. 


REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame - Vierge à l'Enfant

Une Vierge à l'Enfant polychrome du 4e quart du XVe siècle mérite notre intérêt.
Malgré, les repeints du XIXe siècle, cette œuvre est composée de la Vierge
debout tenant son fils, Jésus, sur son bras gauche ; ce dernier
tient un oiseau entre ses mains.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame - Christ aux Liens

Le Christ aux Liens conservé dans l'église de Removille se trouvait, avant 1955,
dans le cimetière du village. Assis, barbu et chevelu, poings liés, portant un périzonium
et étant coiffé de la couronne d'épines, ce Christ date du 4e quart du XVe siècle.

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame - Christ aux Liens

REMOVILLE (88) - Eglise Notre-Dame - Christ aux Liens

____________________


Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2017 © Tous droits réservés