La commune de Landécourt s’est constituée autour d’un prieuré bénédictin
dont il subsiste aujourd'hui l'église Saint-Sigismond.
dont il subsiste aujourd'hui l'église Saint-Sigismond.
Vers 1100, avec l'accord du pape Pascal II, un certain Bincelin,
seigneur de Landécourt et ami
de l'évêque Pibon de Toul, fit élever une
église, à son retour de Jérusalem.
Dédié à Notre-Dame, Saint-Sigismond et Saint-Nicolas, elle devint l'église d'un prieuré
Dédié à Notre-Dame, Saint-Sigismond et Saint-Nicolas, elle devint l'église d'un prieuré
confié à l'Abbaye Saint-Evre de Toul.
L'évêque
de Toul affranchit également l'église de tous cens, toutes redevances,
de toute
dépendance envers l'archidiacre et le doyen.
L'église prieurale avait également une fonction paroissiale puisque l'abbé de Saint-Evre
de Toul nommait le curé qui officiait dans l'édifice.
De l'église du début du XIIe siècle subsiste le clocher roman ; la nef fut reconstruite au XVe
siècle avec ses fenêtres à remplage flamboyant.
Les Guerres de Religion et celle de Trente Ans entamèrent la vie monastique à Landécourt.
Avec la Révolution française, les moines bénédictins furent chassés et l'église
devint uniquement paroissiale.
En 1802 et 1807, l'église devint successivement succursale puis annexe de celle d'Einvaux.
Bien que remanié et recouvert d'un crépis gris, le clocher roman a gardé
sa physionomie du XIIe siècle avec notamment ses baies géminées en plein cintre.
Les murs sud et nord de la nef sont garnis de fenêtres gothiques à remplage flamboyant
composé de deux lancettes trilobées surmontées d'écoinçons, quadrilobes,
gouttes et mouchettes.
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