Au sommet de la colline de Sion, au signal de Vaudémont, trône une tour commémorative
élevée entre 1927 et 1928 en l'honneur de l'écrivain vosgien Maurice Barrès (1862-1923).
Après la mort de Barrès à Neuilly-sur-Seine, le 4 décembre 1923, il a été décidé de lui élever
un monument commémoratif sur la colline de Sion, suite à une volonté
du maréchal Lyautey, ami de l'écrivain.
Une souscription publique fut donc lancée en 1924.
un monument commémoratif sur la colline de Sion, suite à une volonté
du maréchal Lyautey, ami de l'écrivain.
Une souscription publique fut donc lancée en 1924.
L'architecte Achille Duchêne, un ami de Barrès, fut chargé de construire une tour commémorative
inspirée de la lanterne des morts de Fenioux (XIIe siècle), en Charente Maritime.
L'entreprise France-Lanord et Bichaton se chargea de l'érection et René Grandcolas des sculptures.
inspirée de la lanterne des morts de Fenioux (XIIe siècle), en Charente Maritime.
L'entreprise France-Lanord et Bichaton se chargea de l'érection et René Grandcolas des sculptures.
Les travaux débutèrent en 1927 et s'achevèrent en 1928.
Le 23 septembre 1928, le monument Barrès fut inauguré et à cette occasion plusieurs discours
ont été prononcés par Paul Bourget, de l'Académie française, Charles Moureu, de l'Académie
des sciences, Désiré Fleury, vice-président de la Ligue des patriotes, Mgr Charles Lagier,
directeur de L'Œuvre d'Orient, Alfred Oberkirch, sous-secrétaire d'État au ministère
du Travail et député du Bas-Rhin, Paul Vautrin, maire de Metz, Raymond Poincaré,
président du Conseil, et le maréchal Lyautey.
ont été prononcés par Paul Bourget, de l'Académie française, Charles Moureu, de l'Académie
des sciences, Désiré Fleury, vice-président de la Ligue des patriotes, Mgr Charles Lagier,
directeur de L'Œuvre d'Orient, Alfred Oberkirch, sous-secrétaire d'État au ministère
du Travail et député du Bas-Rhin, Paul Vautrin, maire de Metz, Raymond Poincaré,
président du Conseil, et le maréchal Lyautey.
Cette tour haute de 22 mètres présente, sur les différentes faces de son socle,
des phrases gravées rappelant l'œuvre de Maurice Barrès.
Honneur à ceux qui demeurent dans la tombe les gardiens et les régulateurs de la Cité.
(Tiré de l'ouvrage "Le mystère en pleine lumière")
L'horizon qui cerne cette plaine c'est celui qui
cerne toute vie. Il donne une place d'honneur
à notre soif d'infini en
même temps qu'il nous rappelle nos limites.
(Tiré de l'ouvrage "La colline inspirée")
Au pays de la Moselle je me connais comme un
geste du Terroir, comme un instant de son éternité,
comme l'un des
secrets que notre race, à chaque saison, laisse émerger en fleur, et si
j'éprouve
assez d'amour, c'est moi qui deviendrai son cœur.
(Tirée de l'ouvrage "Les amitiés françaises")
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