Modeste commune, Clerey-sur-Brenon possède tout de même quelques témoins de son
passé historique : l'église Saint-Elophe, quelques portes anciennes et épitaphes,
une croix de chemin et deux chapelles.
une croix de chemin et deux chapelles.
A 5 km de Vézelise, ce petit village est mentionné pour la première fois en 925
dans les archives "in comitatu Pontinse, in loco qui vocatur Clarevis".
En 1034, Clérey-sur-Brénon s'appelait "Claregium".
Par la suite, le village changea de nom au cours des siècles :
- Clarey-près-d'Autrey, en 1385.
- Clarei et Clarey, en 1408.
- Cleiry, en 1424.
- Clery, en 1600.
- Clairey-sur-Madon, en 1779.
- Clarei et Clarey, en 1408.
- Cleiry, en 1424.
- Clery, en 1600.
- Clairey-sur-Madon, en 1779.
- Clérey-sur-Brénon, au XIXe siècle.
Rue de la Fontaine - Fermes de la fin du XVIIe et début du XVIIIe siècles
Rue de la Fontaine - Porte en plein cintre à clef d'arc portant l'inscription "1720 IHS"
En 1385, Ferry de Frizon et Jeannette de Savilly, alors possessionnés à Clérey,
décidèrent de se dessaisir d'un tiers en faveur de Carlet de Chastel.
En 1386, ils vendirent le reste de leurs biens à Jean de Ligniville et Jeannette
de Parroye moyennant la somme de 180 vieux florins d'or.
de Parroye moyennant la somme de 180 vieux florins d'or.
En janvier 1393, Ferry de Frizon revendit les deux tiers du village de Clérey au
comte de Vaudémont, Ferry de Lorraine, et à sa femme, Marguerite
de Joinville, contre la somme de 208 florins d'or.
de Joinville, contre la somme de 208 florins d'or.
Rue de l'église - Porte avec son tympan trilobé et à niche (Fin XVe siècle ou début XVIe siècle)
Le volet-roulant n'est évidement pas du plus bel effet et regrettable !
Le volet-roulant n'est évidement pas du plus bel effet et regrettable !
Rue Basse - Épitaphe rappelant que cette maison a été construite, en 1771, par Madame Didon
et sa fille, Madame Félix, épouse du prévot-bailli du Marquisat de Frolois.
La première pierre a été posée par les 5 enfants des époux Félix.
et sa fille, Madame Félix, épouse du prévot-bailli du Marquisat de Frolois.
La première pierre a été posée par les 5 enfants des époux Félix.
Rue de l'église Autre inscription dans un cartouche assez dégradé
Bien que domaine des comtes de Vaudémont, la haute, moyenne et basse justice
incombait apparemment aux rois de France.
Les plaids, qui se tenaient du lundi au mercredi au village, avaient pour but de prendre
conseil auprès des barons ou vassaux sur les affaires de son état ou de son domaine.
conseil auprès des barons ou vassaux sur les affaires de son état ou de son domaine.
Puits maçonné à l'intérieur de la cave d'une des maisons
Puits extérieur à margelle (Fin XVIe ou début XVIIe siècle) de la même maison
L'église paroissiale, dédié à Saint-Elophe, conserve une architecture composite
associant un clocher du XIIIe siècle, une nef du XVe siècle, un chevet plat
de 1723 et un portail néo-gothique, placé à la base du clocher, du XIXe siècle.
Foudroyé en 1972, le clocher fut restauré en 1974, par l'entreprise dijonnaise Hory.
Le chevet plat, établi en 1723 (date portée sur l'un des contreforts), a été construit par
Jean et Joseph Barbiche et Dominique Comte, maîtres maçons et charpentier, au
regard du plan dressé par Jean Nicolas Jennesson (1686-1755), architecte à Nancy.
Jennesson est notamment l'architecte des églises Saint-Sébastien de Nancy,
Saint-Jacques de Lunéville, l'abbaye Saint-Rémy de Lunéville ainsi
que le palais abbatial de Remiremont.
Clocher carré avec l'étage campanaire doté d'ouïes du XIIIe siècle
Clocher - Baie gothique à remplage composé de deux lancettes
trilobées surmontées d'un oculus quadrilobé. En dessous,
une petite niche contient une petite statuette de Saint-Jean l'Evangéliste
Niche contenant la statuette de Saint-Jean l’Évangéliste, tenant ici un calice entre ses mains
Église : Clocher - Ouverture gothique (Fin XVe siècle) murée
Eglise - Portail néo-gothique
Eglise - La nef unique voûtée sur croisées d'ogives du début du XVIe siècle
La sculpture la plus intéressante de l'église : une pietà polychrome du XVIe siècle
La sculpture la plus intéressante de l'église : une pietà polychrome du XVIe siècle
Le
cadastre de 1811 mentionne l’implantation de la chapelle Notre-Dame de Pitié ;
l’édifice, de modestes dimensions, semble ainsi antérieur à cette date.
Enfin, une croix de chemin (XIXe siècle), rue de Velaine, quelque peu cachée par la végétation,
trône toujours au cœur du village, avec une inscription au revers du croisillon :
A côté de l'église paroissiale, vous pourrez voir la Chapelle du Calvaire,
édifice religieux privé remontant au XVIe-XVIIe siècle et qui a besoin d'être restaurée !
Pour voir en détails cette chapelle, cliquez sur la photo ci-dessous.
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pour compléter mon précédent message la porte murée de était l’entrée principale de l’église et il y avait devant un cimetière qui qui a été détruit ce qui genere des modifications de sol pour la stabilité de l'édifice.
RépondreSupprimervous ne parlez pas non plus de Claude de Creuves qui a laissé son blason pour devenir celui de clerey sur brenon. B Gatinois
Merci pour l'info sur Claude de Creuves !
SupprimerBonjour, je suis un peu votre travail. Je constate que vous n'entrez pas toujours dans les édifices sur lesquels vous attirez notre attention. Est-ce une volonté ? Cela me laisse souvent sur ma faim.
RépondreSupprimerMerci
C'est que je n'ai pas pu mettre la main sur les clefs !!!
SupprimerDemandez et je vous ferai visiter ainsi que la chapelle dite du calvaire qui révèle certaines choses B Gatinois
RépondreSupprimerMerci de votre proposition. Avez-vous aussi possibilité de me faire visiter l'église ? Envoyez-moi vos coordonnées sur ce mail patrimoinedelorraine@yahoo.fr
SupprimerSans oublier le château de Velaine qui fut l'une des demeures des comtes de Vaudemont situe au bout du chemin de Velaine.BG
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