Dans la ville basse de Bar-le-Duc, les visiteurs peuvent admirer une belle église dédiée
à Notre-Dame de l'Assomption, édifice remontant au XIe siècle avec
des modifications jusqu'au XVIIIe siècle.
des modifications jusqu'au XVIIIe siècle.
Dès 1088, un premier édifice, prieuré relevant de l'abbaye de Saint-Mihiel fut élevé
grâce à la volonté de la comtesse de Bar, Sophie, en suivant les plans du monastère sammiellois.
Construite en style roman, l'église Notre-Dame conserve de cette époque les piliers
des deux tours carrées du transept.
Au XIIIe siècle, le chœur, le transept et les chapelles latérales furent remaniées.
En 1299, la chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste et Sainte Madeleine fut fondée dans
le portique de l'église par Jean II d'Ourches et Isabelle d’Épinal.
En 1383, le duc de Bar Robert Ier fit reconstruire la nef.
L'édifice fut enfin achevé au début du XVe siècle.
Mur sud - Grande fenêtre renaissance éclairant les travées de chœur
Mur sud - Série de fenêtres des XVe-XVIe siècle scandées par des contreforts
En 1540-1541, Jean Preudhomme, receveur général du Barrois, fit édifier la chapelle
Notre-Dame de Lorette, sur trois travées le long du collatéral nord.
Le chœur fut également éclairé par grandes baies en plein cintre renaissance
placée sur les murs nord et sud.
La façade ouest de l'église, reconstruite en 1728, est de style classique avec ses deux portes
symétriques en dessous d'un arc en plein cintre sommé d'une corniche à triglyphes.
Le portail est encadré par deux ailes surmontées de balustrades et percées d’oculus.
symétriques en dessous d'un arc en plein cintre sommé d'une corniche à triglyphes.
Le portail est encadré par deux ailes surmontées de balustrades et percées d’oculus.
En 1717 et 1725, les tours nord et sud furent abattues en raison de leur vétusté.
Le frère Nicolas Pierson, architecte de plusieurs abbayes, fut chargé de superviser la construction
d'un clocher-porche à la place du porche gothique du duc Robert sur le mur sud.
L'édifice de trois étages devait afficher les trois ordres architecturaux (ionique, corinthien et
composite) ; la première pierre fut posée le soir du 11 mai 1728 par le comte de Ham,
gouverneur de la ville et représentant du duc Léopold. Dom Belguillaume,
prieur et curé de Notre-Dame, représentant l’évêque de Toul, assura
la bénédiction de cette pose.
Le premier étage de la tour fut achevé en octobre 1734, sous la direction de l'architecte
Baligand.
Voyant les tassements, dû à la mauvaise qualité des
pierres, l'architecte déconseilla de construire
les étages supérieurs. En fin de compte,
les travaux se poursuivirent jusqu'en 1743-1744.
Le clocher-porche, couvert d'un dôme à lanternon, fut quand même réduit
à un seul étage.
Clocher-porche : Dôme à lanternon couverts d'ardoises
Clocher-porche : Rez-de-chaussée avec son portail en plein cintre
surmonté du haut-relief de l'Assomption
Le 21 septembre 1751, le sculpteur Louis Humbert fut chargé de créer un haut-relief
figurant l'Assomption surmontant le nouveau portail du clocher-porche.
En 1753, le haut-relief fut achevé et posé.
Clocher-porche : Haut-relief de l'Assomption
Millésime 1753 sur la clef d'arc du portail sous le regard d'anges
Clocher-porche : Chapiteaux corinthiens
Clocher-porche : Chapiteaux ioniques à guirlandes
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