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jeudi 7 septembre 2023
MANONVILLER (54) - Séance de dédicaces au Fort de Manonviller (24 septembre 2023)
samedi 26 août 2023
NANCY (54) - Livre sur la Place 2023 : En dédicaces (10 septembre 2023)
J'ai encore ma place, pour la 3e année consécutive, au Livre sur la Place, 1er salon du livre de
la rentrée littéraire où je présenterai mes 3 ouvrages sur la Grande Guerre !
Merci aux associations ADILL et APAC pour le soutien de ma candidature.
vendredi 25 août 2023
MANONVILLER (54) - Séance de dédicaces au Fort de Manonviller (27 août 2023)
Je serais présent ce dimanche 27 août au Fort de Manonviller pour une séance de dédicaces
autour de mon 3e livre "Joseph, un artilleur dans la Grande Guerre, du Fort de Manonviller à la captivité".
Pour tout exemplaire acheté 12 euros, 2 euros seront reversés à l'association.
La visite du fort (2h environ) se fera en compagnie de membres de l'association.
Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2023 © Tous droits réservés
vendredi 18 août 2023
HERBEVILLER (54) - Séance de dédicaces autour de mes livres (20 août 2023)
dimanche 9 juillet 2023
Parution du livre "Joseph, un artilleur dans la Grande Guerre. Du Fort de Manonviller à la captivité !"
Mon 3e livre "Joseph, un artilleur dans la Grande Guerre. Du Fort de Manonviller à la captivité !"
est désormais disponible !
Il coûte 12 euros + frais d'expédition éventuel
(en colissimo + 7 euros ou en mondial relay + 5,5 euros)
Ce livre de 188 pages, comporte également 160 illustrations en noir et blanc et en couleurs
(cartes postales, photos, dessins, plans, cartes...), des annexes, une bibliographie,
un lexique, des liens internet...
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Pour toute commande, il suffit de m'envoyer un mail à patrimoinedelorraine@yahoo.fr
ou par téléphone : 06 02 50 54 53
dimanche 2 juillet 2023
LA BATAILLE DE BULGNEVILLE (2 Juillet 1431)
Après la bataille de Nancy, je vous invite lire aujourd'hui l'article relatant la bataille
de Bulgnéville qui opposa, voilà 592 ans jour pour jour, le duc de Lorraine,
La possession du duché de Lorraine était alors au cœur de cet affrontement.
(2 juillet 1431)
En tant que dernier héritier mâle de la branche cadette (fils de Ferry 1er de Vaudémont et petit-fils du duc de Lorraine, Jean 1er), le comte Antoine de Vaudémont (1418-1458), baron de Joinville, sénéchal héréditaire de Champagne et seigneur de Rumigny, Boves et Florennes, contesta immédiatement la validité du second testament (daté du 13 janvier 1325) du duc Charles II qui faisait de René d'Anjou son successeur. Le comte de Vaudémont se sentait dépossédé du duché de Lorraine dont il estimait être l'unique dépositaire car il considérait que la succession ne pouvait se faire que par un héritier mâle.
En effet, pour lui, l'accession de René d'Anjou au titre ducal était contestable puisqu'il n'était que l'époux d'une princesse lorraine, Isabelle (fille de Charles II de Lorraine et de Marguerite de Bavière). La loi salique invoqué ne fut pas retenue, il suffit, pour cela, de se rappeler que le 13 décembre 1425, 142 chevaliers et écuyers du duché de Lorraine avaient reconnu René d’Anjou comme le futur successeur du duc Charles II, en acceptant la transmission par une femme. La grande majorité des vassaux du duc de Lorraine, des prélats et des cités ne voulaient vraiment pas du comte de Vaudémont à la tête de la principauté lorraine.
Refusant la décision de l'assemblée, Antoine de Vaudémont, sûr de ses prétentions au trône, attaqua alors René d’Anjou à plusieurs reprises.
Le 31 janvier 1431, depuis sa château de Vézelise (découvrez les superbes halles), Antoine de Vaudémont demanda à "son cher cousin" René 1er de Lorraine de réparer les dommages que ses troupes avaient causé sur ses terres de Brancourt et Montiers-sur-Saulx. Il refusa par la même occasion de le reconnaître comme "son" duc de Lorraine. Le 22 février suivant, il osa même se parer de ce titre en sommant toutes les villes lorraines à le reconnaître comme le seul souverain légitime selon la loi salique dont il se réclamait. Une nouvelle tentative de conciliation entre les deux partis échoua encore le 13 mars 1431.
Puis, profitant de l’absence de René 1er, le comte de Vaudémont entra dans la capitale ducale, en compagnie d'Antoine de Toulongeon (1385-1432), maréchal de Bourgogne, en arborant fièrement les armes de Lorraine et en se proclamant comme duc légitime. Il fut tout de même reçu par le conseil ducal qui examina sa requête. La réponse ne se fit pas attendre : il quitta, agacé, Nancy à l'annonce de l'invalidité de la loi salique dont il entendait bien se servir pour prendre la place de René d'Anjou sur le trône de Lorraine. La transmission de la fonction ducale par les femmes était tout à fait légale !
Le 7 avril 1431, René d’Anjou se rendit à Charmes pour recevoir l’hommage qui lui était dû par Thiébaut VIII, sire de Neufchâtel, gentilhomme bourguignon, pour les châteaux et seigneuries de Châtel-sur-Moselle et Bainville-aux-Miroirs. De retour à Nancy, le duc ordonna, le 11 avril, à ses baillis de Saint-Mihiel, Thierry d'Autel, et de Bar, Philibert de Doncourt, de sommer le comte de Vaudémont a prêter hommage pour le château de Vézelise et les autres forteresses du comté de Vaudémont. Évidemment, lorsque le bailli de Saint-Mihiel se présenta le 13 avril devant les murs de Vaudémont en compagnie de Warry de Fléville, conseiller ducal, Jean d'Autrainne, secrétaire ducal, et Jacquet Rolet, clerc mussipontain et notaire impérial, il fut accueillit froidement par le bailli de Vaudémont, Guérard de Pfaffenhoffen (découvrez la chapelle créée par ce seigneur dans l'église de Thélod), qui prétexta l'absence de son maître (le comte de Vaudémont se trouvait en Flandre auprès du duc de Bourgogne pour obtenir une aide militaire) pour ne pas rendre hommage à René d'Anjou.
Les messagers envoyés auprès des différents princes étrangers et vassaux par le duc de Lorraine dans toutes les directions revinrent porteurs de bonnes nouvelles. De nombreux princes et grands seigneurs d'Allemagne et d'Alsace acceptèrent de venir combattre avec lui, sous le commandement d'Arnaud Guilhem de Barbazan (1360-1431) (sa biographie est ici), conseiller et chambellan de Charles VII, surnommé "le chevalier sans reproche". Ainsi, dans les rangs de l'armée de René d'Anjou, se trouvaient : Louis de Bavière, comte palatin d’Heidelberg (oncle maternel d’Isabelle de Lorraine), Conrad Bayer de Boppart (1415-1459), évêque de Metz, Robert de Sarrebruck damoiseau de Commercy, Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, Jean IV, comte de Salm, Jacob, Margrave de Bade (époux de Catherine de Lorraine, fille cadette de Charles II), Olry de Ribeaupierre, Thiébaut de Blâmont, Gaspard de Sierck, Jean II de Rodemack et du Maître-échevin de Toul. René 1er de Lorraine disposait ainsi de 6 000 cavaliers et de 1 500 hommes de pied, appuyés par quelques pièces d’artillerie.
De son côté, Antoine de Vaudémont constitua, en Flandre, une troupe forte de 1 500 cavaliers. L’armée bourguignonne qui devait le soutenir fut placée sous le commandement général d’Antoine de Toulongeon, Maréchal de Bourgogne. Les seigneurs Antoine de Vergy (seigneur de Champlitte et de Rigny, Maréchal de France, Capitaine Général de Bourgogne, Gouverneur de Champagne et de Brie), Pierre de Bauffremont (Comte de Charny, seigneur de Molinot, Premier Chambellan du Duc Philippe Le Bon, Gouverneur du Duché de Bourgogne), Antoine de Croy (Seigneur de Renty, Grand Maitre de l’Hôtel du duc de Bourgogne, Gouverneur du Duché de Luxembourg et du Comté de Namur) et le sire de Mirebeau firent partie de l'armée bourguignonne. De nombreux chevaliers picards, artésiens, wallons et brabançons composaient également les rangs bourguignons. Vers la fin du mois de juin 1430, 1 000 cavaliers et 3 000 hommes d’armes et gens de trait, soutenus par de nombreuses pièces d’artillerie, firent ainsi mouvement vers le Barrois.
L'armée bourguignonne fut placée sous le commandement d'Antoine de Toulongeon, le maréchal de Bourgogne ; Antoine de Vaudémont ne faisait que l'épauler !
Averti des mouvements de troupes ennemis, René d’Anjou quitta le siège de Vaudémont en laissant quand même un contingent chargé de contenir la garnison. Il ordonna alors à son armée de prendre la direction du sud-ouest, afin de couper la route aux Bourguignons.
En apprenant la nouvelle, le Maréchal de Bourgogne jugea alors plus prudent de rebrousser chemin car il n'entendait pas livrer bataille aux Lorrains immédiatement. Il savait que son armée était, sur le papier, moins forte que celle du duc de Lorraine et pensait évidement au pire quand à l'issue de la bataille. Le lundi 1er juillet 1431, manquant de vivres et constatant que ses hommes avaient besoin de repos, Antoine de Toulongeon fit une halte prolongée aux environs du village de Sandaucourt où il fut décidé de recruter de nouveaux combattants pour constituer une armée aussi importante que celle du duc de Lorraine.
Le lendemain matin, sur les conseils de ses capitaines, Antoine de Toulongeon prit la décision de retourner en Bourgogne car il avait la conviction que de l'affrontement qui se profilait, serait un désastre ! Le comte de Vaudémont, dépité, ne comprit pas la réaction du maréchal de Bourgogne et lui fit savoir instamment. Antoine de Vaudémont, plein de rancœur, voulait en découdre !
L'affrontement devenait inévitable et chacune des armées se préparait au combat !
L’ordre de bataille des Bourguignons
La position prise par les Bourguignons était avantageuse et le Maréchal de Bourgogne le savait. La tactique bourguignonne visait à attendre l'ennemi dans une position défensive. Les archers et arbalétriers anglais se placèrent en avant de la ligne de défense et sur les ailes, en prenant soin de disposer près d’eux un pieu aiguisé, qu’ils pourront ficher dans la terre au moment de l’assaut ennemi. Les hommes d’armes et chevaliers démontés anglais et picards se positionnèrent au centre, malgré quelques protestations de la part des chevaliers qui voulaient se battre à cheval. Les chariots et le reste de l'armée (valets, pages et cantinières) se placèrent derrière la ligne de bataille. Enfin, les pièces d’artillerie, veuglaires et couleuvrines furent positionnées au centre et sur les côtés.
Durant les préparatifs bourguignons, l’armée de René d’Anjou arriva à environ 500 mètres du camp adverse. Afin de signifier à Antoine de Vaudémont et Antoine de Toulongeon qu’il avait bien l’intention de leur livrer bataille, le duc de Lorraine leur envoya des hérauts d'armes accompagné de trompettes. La réponse du Maréchal de Bourgogne et du comte de Vaudémont fut sans équivoque, ils étaient prêt à se battre.
Arnaud-Guilhem de Barbazan conseilla plutôt la prudence et refusa d’engager tout de suite le combat car la bataille rangée était trop aléatoire vu la position dominante qu'avait pris l'ennemi. Il préconisa de forcer l’ennemi à quitter son promontoire en faisant le blocus. Malgré les conseils avisés du seigneur de Barbazan, le duc de Lorraine prit la décision d’attaquer immédiatement, persuadés de ne faire qu’une bouchée de cette armée bien inférieure en nombre.
René 1er de Lorraine était alors certain de l'emporter ; son armée était la plus forte à ses yeux !
Le combat commence
Avant l'engagement, bon nombre d'écuyers furent adoubés comme la coutume l'exigeait. Le Maréchal de Bourgogne fit ensuite dresser en avant de ses lignes de quoi se restaurer, histoire de montrer au camp adverse, qu'ils n'avaient pas peur de se battre et qu'ils allaient ripailler avant de le faire.
Après deux heures de face à face dans la plaine, le combat s’engagea subitement vers dix ou onze heures du matin. La ligne de bataille des Barrois s’ébranla en direction des Bourguignons. Le Maréchal de Toulongeon ordonna alors au canonnier Jean Maréchal et à ses hommes d’ouvrir le feu. Les tirs de couleuvrines, ribaudequins et de veuglaires eurent un effet psychologique dévastateur.
Ensuite, les archers picards commencèrent un tir nourri contre les troupes de René d’Anjou qui accusèrent immédiatement le coup. Mais les Lorrains avancèrent quand même vers les lignes ennemis. Le seigneur de Barbazan, accompagné de l’avant-garde droite, se porta au devant de l’aile gauche bourguignonne pour tenter d'enfoncer les lignes ennemis. Malgré sa bravoure, il trouva la mort. Sa bannière fut mise à bas, ce qui provoqua la confusion dans les rangs lorrains.
Pendant ce temps, René d’Anjou et ses hommes furent malmenés par les archers anglais et picards. Désorganisés, les Lorrains ne purent résister à l’avancée des hommes d’armes du maréchal de Toulongeon. Le combat tourna ensuite au carnage. Membres et têtes furent sectionnées, le sang coulait alors à flot et les cadavres commençaient à s’amonceler dans la plaine. La tactique bourguignonne semblait prendre le pas sur celle des Lorrains.
(Gravure du gisant qui se trouvait dans l'abbatiale de Saint-Denis)
L’aide, tant espérée, de l’aile gauche du damoiseau de Commercy, de Wisse de Conflans, de Robert de Baudricourt et de Jean d'Haussonville n'arriva jamais. Ces derniers préférèrent abandonner le champ de bataille tant qu’il était encore temps. Sentant la victoire à portée de main, le comte de Vaudémont pourchassa les Lorrains qui reculaient toujours devant la puissance de feu des archers et des arbalétriers Bourguignons. Vers midi, l’armée du duc de Lorraine était en pleine déconfiture, René et ses principaux chevaliers continuèrent cependant à lutter, mais bientôt couverts de blessures, ils durent s'incliner vers 13 heures. Un écuyer du Hainaut, Martin Frinart, s'empara du duc de Lorraine et de Bar, blessé au visage, et l'amena manu militari auprès de son maître, le comte de Vaudémont.
du damoiseau de Commercy et la capture de René d'Anjou
Le Maréchal de Bourgogne dépêcha un chevaucheur auprès du duc de Bourgogne, Philippe le Bon (1419-1467), pour lui annoncer la victoire ! Le prince reçut cette nouvelle avec bonheur.
Le 6 juillet 1431, soit six jours après le combat, les Bourguignons estimèrent que le camp adverse avait perdu entre 3 à 4 000 hommes, qu’ils soient prisonniers ou morts. Selon les sources de l'époque, les Lorrains déplorèrent entre 1 500 (dixit le héraut Berry) et 2 500 morts (selon le chroniqueur Enguerrand de Monstrelet)
Liébaud d’Abaucourt, fils de ferry d’Abaucourt, écuyer et voué de Baccarat.
Jean II de Rodemack et de Cronemberg
Friedrich Gentersberg, seigneur allemand
Saubelet de Dun, prévôt de Marville
Johann Kämmerer von Worms, seigneur de Dalberg
Friedrich IV, comte de Fleckenstein
Heinrich von Horschersheim
Philipp von Ingelheim
Friedrich von Murtfort
Joffroyt de Beffort, beau-père de Conrad von Düne
Harteman von Rotzenhausen, fils de Hans von Rotzenhausen
Les deux fils de Friedrich Gentersberg
Hans Göler von Ravensburg
Albrecht Göler von Ravensburg
7. Epilogue : René d’Anjou captif et le règlement politique
Averties du résultat désastreux de la bataille, Isabelle de Lorraine et Marguerite de Bavière, sa mère, convoquèrent, dans l'urgence, le conseil ducal afin de prendre les mesures énergiques qui s'imposaient pour parer à la venue prochaine des Bourguignons. Des émissaires furent alors envoyés dans toutes les cités pour exhorter leurs dirigeants à rester fidèles à René d’Anjou. Le 14 juillet 1431, Isabelle demanda à Smassmann 1er, sire de Ribeaupierre (1398-1451) de lui envoyer un grand nombre d’hommes d’armes pour l'aider à défendre son duché contre. Elle fit aussi mettre le siège devant Vézelise, seconde capitale du comté de Vaudémont. Antoine de Vaudémont se refusa à livrer bataille à la duchesse, escomptant un règlement pacifique. Le 1er août 1431, une trêve fut signée. Mais à partir du 27 janvier 1432, les hostilités reprirent, le comte de Vaudémont se montrant pressant.
Après son séjour à Châtillon-sur-Seine, René d’Anjou fut enfermé dans la forteresse de Talant située près de Dijon, puis au château de Bracon. Il trouva le moyen de correspondre avec un Allemand fait prisonnier sur le champ de bataille de Bulgnéville avec lui. Libéré, ce dernier put l’avertir que le sire Robert de Baudricourt entendait le libérer. Cette tentative échoua lamentablement.
La paix entre le duc de Lorraine et le comte de Vaudémont sera enfin officialisée grâce à l’action du sire de Neufchâtel, Thiébaut VIII (1386-1459), Grand Maître de France et Lieutenant Général des deux Bourgognes, qui, en loyal vassal du duc de Bar, René d’Anjou, s’était abstenu de participer à la querelle. Le sire de Neufchâtel devint aussi l’arbitre entre le duc Lorraine, son suzerain, et le duc de Bourgogne, dont il était l'un des prestigieux Chevaliers de la Toison d’Or. Grâce à son concours, une paix durable fut signée entre les deux ducs en 1437.
Dijon, le 17 avril 1438
La Bibliothèque Nationale de France conserve l’original sur papier d’un acte dans lequel les représentants de la noblesse d’Anjou et du Maine se portent caution pour la rançon du duc René. (Fonds Lorraine 239, n° 6).
Ils s’obligent de paier ou deffaut dudit roy de Secile les termes escheuz et d’en venir hostaiges selon que declaré est en leursdites lettres, lesquelles j’ay receues sans preiudice du droit de mondit seigneur de Bourgoingne se lesdites seellez devoient estre bailliez de ladite somme de quatre cens mille escuz ou d’autre plus grant somme restant à paier que d’iceulx trois cens mille escuz.
Fait à Dijon, soubz mon seing manuel, presens les gens des comptes audit lieu, le XVIIe jour d’avril après Pasques, l’an mil CCCC trente et huit.
Dom CALMET, Histoire de Lorraine. 1ère et 2e édition, 1740 et 1804.
M. PARISSE, Noblesse et Chevalerie en Lorraine médiévale, P.U.N, Nancy, 1982.
G. POULL, La Bataille de Bulgnéville 2 juillet 1431. Ses prisonniers et ses morts. Les Cahiers d’histoire, de biographie et de généalogie. N° 1. 1971.
G. POULL, La Maison ducale de Lorraine, PUN, Nancy, 1991.
B. SCHNERB, Bulgnéville (1431), l’État bourguignon prend pied en Lorraine, « Les Grandes Batailles, Ed. Economica, Paris, 1993.