Reliant la Grande Rue au Cours Léopold, la Rue Saint-Michel est l'une des plus anciennes
de Nancy car elle remonte au XIIIe siècle à l'époque de la seconde enceinte de la ville.
Dans cette rue se trouve notamment l'Hôtel des Deux Sirènes, édifice que vous
pouvez retrouver en détails sur mon blog en cliquant ici !
de Nancy car elle remonte au XIIIe siècle à l'époque de la seconde enceinte de la ville.
Dans cette rue se trouve notamment l'Hôtel des Deux Sirènes, édifice que vous
pouvez retrouver en détails sur mon blog en cliquant ici !
Cette artère conserve, de part et d'autre, un ensemble de demeures des XVIe, XVIIe
et XVIIIe siècles avec cours intérieurs pas toujours accessibles.
Hôtel d'Obelstein et Hôtel du Hautoy (ou des Suisses)
Cette rue constituait à l'origine le chemin longeant, au nord, les fortifications de Nancy.
Avec l'agrandissement de la cité ducale, à partir du XIVe siècle, la rue fut alors
intégrée au réseau des rues et ruelles.
En 1770, avec la destruction des remparts, la Rue Saint-Michel fut alors ouverte
directement sur le Cours Léopold.
Porte de l'Hôtel d'Obelstein (XVIIIe siècle)
Au 17 de la rue, avant sa destruction à la Révolution française, une chapelle
devenue par la suite la collégiale Saint-Michel Archange en 1350,
fut confiée aux Pénitents Blancs à partir de 1634.
Au 26, le curieux qui a la chance de trouver porte ouverte, doit pénétrer dans
la cour intérieure de cet hôtel particulier dénommé Hôtel du Hautoy ;
car elle renferme un remarquable puits au fronton triangulaire
interrompu en son centre par une sphère et qui coiffe
l'espace aujourd'hui transformé en fontaine.
Cette demeure est également dénommée Hôtel des Suisses, en raison de la présence
d'une garnison helvétique dans ces lieux pendant le règne du duc Léopold.
la cour intérieure de cet hôtel particulier dénommé Hôtel du Hautoy ;
car elle renferme un remarquable puits au fronton triangulaire
interrompu en son centre par une sphère et qui coiffe
l'espace aujourd'hui transformé en fontaine.
Cette demeure est également dénommée Hôtel des Suisses, en raison de la présence
d'une garnison helvétique dans ces lieux pendant le règne du duc Léopold.
Sous le fronton, une tête de lion sert de clef d'arc au cintre dont les écoinçons
sont sculptés de rinceaux et rubans.
La conque du puits offre un semblant de coquille Saint-Jacques.
Au-dessus de la tête de lion,un cartouche à volutes est frappé du millésime 1710,
rappelant la date d'achèvement du puits.
rappelant la date d'achèvement du puits.
Au 20 de la rue, se trouve l'Hôtel de Haldat du Lys, qui renferme une fontaine
des Adam (inaccessible lors mon passage...)
Le nom de cette demeure particulière est à mettre en relation avec son
propriétaire de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle :
Charles Nicolas Alexandre Haldat du Lys (1769-1852).
Le nom de cette demeure particulière est à mettre en relation avec son
propriétaire de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle :
Charles Nicolas Alexandre Haldat du Lys (1769-1852).
Hôtel de Haldat du Lys - Porte d'entrée
Hôtel de Haldat du Lys - Ferronnerie au-dessus de la porte d'entrée
Hôtel de Haldat du Lys- Pilastre cannelé surmonté d'un chapiteau ionique
Hôtel de Haldat du Lys - Chapiteau ionique
Hôtel de Haldat du Lys
Porte monumentale de l'Hôtel d'Obelstein
Hôtel d'Obelstein - Partie supérieure des pilastres ornée de consoles à guirlandes
Porte à arc en anse de panier (XVIIIe siècle)
Porte monumentale de l'Hôtel de Hoffelize, puis de Merigny
Hôtel de Hoffelize - Clef d'arc ouvragée à volutes, quadrillage et feuillage ;
de chaque côté s'échappe une guirlande de fleurs
Ferronnerie au-dessus d'une porte de la rue
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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés
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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés
Merci pour ce beau reportage : on passe dans cette superbe rue en ne voyant qu'une partie de ses beautés!
RépondreSupprimerTRES INTERESSANT MERCI
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