Petit village vosgien, Saulxures-les-Bulgnéville possède une église reconstruite vers 1830.
Elle a remplacé une église plus ancienne dont plus rien ne subsiste.
Elle a remplacé une église plus ancienne dont plus rien ne subsiste.
La nef et le chevet sont dominés par le puissant clocher carré placé au-dessus de la façade
occidentale, faisant office de tour-porche.
La nef unique de l'église est éclairée par une série de grandes baies en plein cintre.
Le clocher carré possède une remarquable toiture en bulbe s'achevant par un clocheton
ajouré où l'on peut se rendre afin d'admirer les alentours.
L'une des plus anciennes croix du cimetière (XVIIe siècle)
L'intérieur de l'église, récemment restauré, a gardé son mobilier d'époque, de la première moitié
du XIXe siècle. Ainsi deux autels latéraux sont dédiés à la Vierge et à un Saint-Evêque ;
le chœur présente une abside voûtée en cul-de-four servant d'écrin au tableau
de Saint-Martin offrant un morceau de sa cape.
Le chœur avec sa conque ornée de cadres peints, quelques statues de saints et le
tableau figurant la Charité de Saint-Martin
Tableau de la Charité de Saint-Martin, qui coupe la moitié de sa cape pour
l'offrir aux indigents ; l'auteur s'est inspiré d'un tableau de Van Dyck
Chaire à prêcher, en bois, placée sur le mur nord la nef
Les vitraux qui occupent les grandes baies en plein cintre ont été réalisé en 1894
par un atelier de maîtres-verriers situé à Vaucouleurs, en Meuse.
Le vitrail de la Vénération de la croix par Saint-François d'Assise
porte bien la mention "Vaucouleurs 1894".
Vitrail de la Vénération du Christ par Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Hortense Pètelot a financé le vitrail de la Vénération du Christ
Vitrail présentant Saint-François d'Assise vénérant la croix
Plusieurs donateurs ont financé le vitrail de Saint-François d'Assise
Vitrail de la Sainte-Famille
Le vitrail de la Sainte-Famille a été payé par Nelly Boulanger
Vitrail montrant Saint-Bernard de Clairvaux à genou et vénérant la Vierge et son fils
Le vitrail a été financé par Caroline Gervoise
Vitrail présentant Saint-Louis tenant la couronne d'épines
(Louis IX a acheté la couronne d’épines pour 135 000 livres, soit la moitié des
revenus annuels de la couronne de France.)
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"Dans l'église, qui est moderne et sans intérêt, on remarque :
RépondreSupprimer1° La pierre tombale de Christophe d'Orgain, seigneur de Rogéville, mort en 1605, très effacée.
2° Derrière le maitre-autel, une pierre tombale de Charles-Alexis de Prautois, seigneur et curé, XVIIIe s.
3° Sainte Anne et la Vierge enfant, statue bois doré, 0 m. 75, xviie s., assez belle.
4° Saint Roch, statue bois doré, 0 m. 60, XVIIe ou XVIIIe s., assez belle.
5° Un Christ, bois peint, -1 m., XVIIle s., médiocre.
6° Sous le porche, à droite et à gauche de la porte, deux statues en bois peint de 0 m. 80 et 0 m. 60, représentant, l'une la Vierge et l'Enfant, l'autre une sainte inconnue. Assez détériorées, mais cependant intéressantes, XVIe ou XVIIe S.
Dans le cimetière, autour de l'église, se trouvent quelques vieilles tombes qui mériteraient d'être conservées.
(François de Liocourt, L'art religieux dans l'arrondissement de Neufchâteau, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1913)
Marceau Delaage, 17 juin 2022
Une église qui pour moi très belle avec la restauration des fresques.
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