Le petit village viticole de Bulligny, réputé pour son gris de Toul et son festival de musique (Le Jardin du Michel), possède une église gothique méconnue mais qui mérite pleinement votre visite !
Aperçu historique
Cette église a succédé à une chapelle romane dont aujourd'hui on peut admirer l'un des chapiteaux romans historiés encastré dans le mur du chevet à droite de la niche contenant la Vierge à l'Enfant mutilée !
Il semblerait que cette chapelle disparue ait elle-même succédé à un sanctuaire plus modeste construit aux alentours de 507 sous l'épiscopat d'Albaud de Toul (507-525).
La reconstruction de l'église en style gothique flamboyant fut l’œuvre du co-seigneur de Bulligny, Ferry 1er de Ligniville (1400-1440) qui venait tout juste d'acquérir, en 1430, la moitié de la seigneurie de Bulligny, l'autre moitié dépendant du chapitre cathédral de Toul. Ainsi, en 1432, le sanctuaire actuel sortit de terre. Peu avant sa mort, vers 1440, Ferry 1er de Ligniville fonda, dans le transept nord, une chapelle dédiée à l'Annonciation.
L'abbé de Saint-Mansuy de Toul nommait, en tant que collateur, l'officiant de l'église de Bulligny et ce malgré la présence du chapitre cathédral toulois, qui n'était que co-seigneur du village sans aucune prétention sur la cure.
Devenue succursale en 1802, l'église de Bulligny reçut, en 1807, la direction de l'église de Crézilles.
En décembre 1829, la fabrique de l'église reçu un don de 400 francs pour les restaurations nécessaires.
En 1925, Monsieur Th. Bardin offrit à la paroisse son orgue de salon qui fut immédiatement installé au fond de la nef.
En 1984, la Vierge à l'Enfant du XIVe siècle (visible ici), qui ornait le tympan du portail de la façade, fut dérobée et jamais retrouvée !
Architecture
Il semblerait que cette chapelle disparue ait elle-même succédé à un sanctuaire plus modeste construit aux alentours de 507 sous l'épiscopat d'Albaud de Toul (507-525).
La reconstruction de l'église en style gothique flamboyant fut l’œuvre du co-seigneur de Bulligny, Ferry 1er de Ligniville (1400-1440) qui venait tout juste d'acquérir, en 1430, la moitié de la seigneurie de Bulligny, l'autre moitié dépendant du chapitre cathédral de Toul. Ainsi, en 1432, le sanctuaire actuel sortit de terre. Peu avant sa mort, vers 1440, Ferry 1er de Ligniville fonda, dans le transept nord, une chapelle dédiée à l'Annonciation.
L'abbé de Saint-Mansuy de Toul nommait, en tant que collateur, l'officiant de l'église de Bulligny et ce malgré la présence du chapitre cathédral toulois, qui n'était que co-seigneur du village sans aucune prétention sur la cure.
En décembre 1829, la fabrique de l'église reçu un don de 400 francs pour les restaurations nécessaires.
En 1925, Monsieur Th. Bardin offrit à la paroisse son orgue de salon qui fut immédiatement installé au fond de la nef.
En 1984, la Vierge à l'Enfant du XIVe siècle (visible ici), qui ornait le tympan du portail de la façade, fut dérobée et jamais retrouvée !
Architecture
Bâtie en croix latine, l'église de Bulligny présente un clocher carré faisant office de tour-porche associé à une nef unique, un transept avec deux chapelles et un chœur à pans coupés.
La lumière pénètre dans le sanctuaire au moyen de baies en arc brisée à lancettes trilobées sommées d'oculus tréflés, quadrilobés ou en forme de larmes et mouchettes.
Sur le mur nord, on peut voir un Christ en croix du XVIIe siècle enchâssé dans la maçonnerie.
Le chevet conserve également une niche contenant une Vierge à l'Enfant malheureusement défigurée par la perte de la tête et des mains de la Vierge et de la tête de l'Enfant Jésus. Juste à côté de cette niche, on peut constater la présence d'un chapiteau roman provenant de l'ancienne chapelle.
La lumière pénètre dans le sanctuaire au moyen de baies en arc brisée à lancettes trilobées sommées d'oculus tréflés, quadrilobés ou en forme de larmes et mouchettes.
Sur le mur nord, on peut voir un Christ en croix du XVIIe siècle enchâssé dans la maçonnerie.
Le chevet conserve également une niche contenant une Vierge à l'Enfant malheureusement défigurée par la perte de la tête et des mains de la Vierge et de la tête de l'Enfant Jésus. Juste à côté de cette niche, on peut constater la présence d'un chapiteau roman provenant de l'ancienne chapelle.
En route pour la visite extérieure !
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Vous pouvez agrandir les vignettes en cliquant dessus !
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Vous pouvez agrandir les vignettes en cliquant dessus !
Le chevet à pans coupés et pourvu d'une baie en arc brisé à remplages trilobés
et un oculus tréflé
Baie gothique à 2 lancettes aux remplages trilobés et oculus tréflé
Chevet - Niche en arc brisé contenant une Vierge à l'Enfant mutilée
Le côté sud avec ses baies gothiques à remplages trilobés
Le clocher - Le portail d'entrée en arc brisé et tympan pourvu d'une Vierge à l'Enfant moderne
(la Vierge originale du XIVe siècle a été volée en 1984)
Vous constaterez, ci-dessous, que les fenêtres gothiques éclairant l'église sont variées
par le type de remplages utilisés
(trilobes, quadrilobes, soufflets, mouchettes...)
par le type de remplages utilisés
(trilobes, quadrilobes, soufflets, mouchettes...)
Côté nord - Christ en croix du XVIIe siècle
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Situation du village de Bulligny en Meurthe-et-Moselle
Localisation de l'église dans Bulligny
(Vous pouvez agrandir la carte en cliquant ICI )
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Copyright - Olivier PETIT - 2013 © Tous droits réservés
je connais très bien çe pays cet le pays paternel de mon pére il a eu une occupation celtique et romaine (voir l'abbé GUILLAUME)il y a le chateau de TUMJUS qui avait appartenu a JJ de LIGNYVILLE AU XVIIeme s
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