Dominant la plaine aux confins des Vosges, de la Meuse et de la Meurthe-et-Moselle, le petit village de Clérey-la-Cote s'étale toujours à flanc de coteau. Son église, dédiée à Saint-Matthieu, date du XVIIIe siècle.
Aperçu historique
Peu d'informations concernant l'origine de cette église nous sont parvenus. Il est cependant attesté qu'à l'époque romaine, une voie passait aux pieds du village alors dénommé Clareium ad Rupem. Il est fort à parier qu'un petit sanctuaire existait déjà, modeste évidement ! Au cours du Moyen Age, l'édifice fut probablement agrandi et reconstruit.
En 1763, comme l'indique la date inscrite sur l'arc en anse de panier de la porte de la tour-porche, l'église remplaça un sanctuaire médiéval dont on en sait rien !
Au début des années 2000, l'église fut restaurée, notamment l'extérieur où les crépis ont été refaits !
Au début des années 2000, l'église fut restaurée, notamment l'extérieur où les crépis ont été refaits !
Architecture et mobilier
Juchée sur un replat du coteau, l'église, de dimension modeste, se présente sous la forme d'une nef unique au chevet plat et à la tour-porche. Rien d'exceptionnel cependant à constater à l'extérieur, si ce n'est le petit cimetière jouxtant le mur sud.
Passée la porte à l'arc en anse de panier, on découvre une nef unique lambrissée et un chœur coloré. En effet, sous un plafond en planches cloutées arborant une forme en anse de panier, la nef présente, sur un dallage d'origine en pierres calcaire usées, deux rangs de bancs et une chaire à prêcher peinte (sur le mur nord).
De part et d'autre de l'arc triomphal, séparant la nef du chœur, deux autels polychromes du XVIIIe siècle sont dédiés à Saint-Sébastien (à gauche, date du XVIIIe siècle) et à la Vierge à l'Enfant (à droite, date du XIVe siècle mais repeinte au XIXe siècle)). Au-dessus de l'arc, on remarque des peintures montrant des volutes aux feuilles de trèfles.
Le chœur voûté sur croisée d'ogives a conservé des voûtains couleur bleu roi constellés d'étoiles, rappelant ainsi le ciel. Les murs de couleur beige développent un décor à base de croix couleur brique et bleu pâle ! Enfin, un maître-autel, du XIXe siècle, trône toujours adossé au mur est avec dans la niche centrale Saint-Mathieu (XVIIIe siècle).
Juchée sur un replat du coteau, l'église, de dimension modeste, se présente sous la forme d'une nef unique au chevet plat et à la tour-porche. Rien d'exceptionnel cependant à constater à l'extérieur, si ce n'est le petit cimetière jouxtant le mur sud.
Passée la porte à l'arc en anse de panier, on découvre une nef unique lambrissée et un chœur coloré. En effet, sous un plafond en planches cloutées arborant une forme en anse de panier, la nef présente, sur un dallage d'origine en pierres calcaire usées, deux rangs de bancs et une chaire à prêcher peinte (sur le mur nord).
De part et d'autre de l'arc triomphal, séparant la nef du chœur, deux autels polychromes du XVIIIe siècle sont dédiés à Saint-Sébastien (à gauche, date du XVIIIe siècle) et à la Vierge à l'Enfant (à droite, date du XIVe siècle mais repeinte au XIXe siècle)). Au-dessus de l'arc, on remarque des peintures montrant des volutes aux feuilles de trèfles.
Le chœur voûté sur croisée d'ogives a conservé des voûtains couleur bleu roi constellés d'étoiles, rappelant ainsi le ciel. Les murs de couleur beige développent un décor à base de croix couleur brique et bleu pâle ! Enfin, un maître-autel, du XIXe siècle, trône toujours adossé au mur est avec dans la niche centrale Saint-Mathieu (XVIIIe siècle).
____________________________________
Localisation du village de Clérey-la-Cote dans les Vosges
Situation de l'église dans le village de Clérey-la-Cote
____________________________________
La tour-porche
La tour-porche : l'étage campanaire aux ouïes en plein cintre
Le mur sud de la nef
La tour-porche depuis le cimetière
Porte d'entrée à la base de la tour-porche avec la date 1763
La nef avec son dallage en pierres d'origine
Le chœur voûtée sur croisée d'ogives et les deux autels latéraux (XVIIIe siècle)
L'autel latéral gauche et la statue de Saint-Sébastien
L'autel latéral droit avec la statue de la Vierge à l'Enfant
La nef avec la chaire à prêcher peinte
La nef : la chaire à prêcher peinte (XIXe siècle)
La nef : le plafond lambrissé en forme d'anse de panier
Le chœur : La voûte sur croisée d'ogives aux voûtains bleu roi constellé d'étoiles
L'intrados de l'arc triomphal est lui, aussi décoré de croix de Lorraine
L'intrados de l'arc triomphal est lui, aussi décoré de croix de Lorraine
Le chœur : l'autel (XIXe siècle) avec Saint-Mathieu (XVIIIe siècle)
Vitrail du XIXe siècle : Apparition du Christ à Sainte Marguerite Marie Alacoque,
visitandine de Paray le Monial ; elle est à l'origine du culte du Sacré Cœur.
visitandine de Paray le Monial ; elle est à l'origine du culte du Sacré Cœur.
Pierres tombales à l'entrée du chœur
Merci pour ce beau billet.
RépondreSupprimerJe me suis mariée dans cette église le 1er janvier 2000, juste après la tempête... Que de souvenirs !
En dehors du village, il y a aussi la chapelle de Moncourt, avec sa source "miraculeuse" (comme dans de nombreux villages) et sa légende de la statue de la Vierge qui n'a jamais pu être soulevée et qui s'est mise à pleurer (légende commune à de nombreux villages une fois de plus).
En poussant un peu plus loin, le château de Gombervaux (à la sortie de Vaucouleurs, en partant vers Void) mérite le détour.
Tout comme les villages de Soulosse et St Elophe (le "cheminement" suivi par St Elophe est de toute beauté, à voir absolument : la chapelle en bas, la source à mi-chemin, et en haut la statue, la "chaire" dans le cimetière et l'église).
Mais peut-être connaissez-vous déjà tout cela ?
Bonne soirée :)
C'est une charmante petite église qui méritait un petit billet ! Concernant les autres lieux alentours, ils feront prochainement l'objet de pages sur mon blog ! Bonne journée et merci pour votre message !
RépondreSupprimervitrail : Marguerite Marie Alacoque de Paray le Monial béatifiée
RépondreSupprimerelle a développé le culte du Sacré Coeur
Réponse "très" tardive mais merci pour l'info concernant la signification du vitrail !
SupprimerMe revoici. J'ai lu avec plaisir vos billets sur le Château de Gombervaux, la chapelle de Moncourt et le village de Soulosse (entre autres). Vos articles sont vraiment passionnants, et vos photos de toute beauté. Merci et bravo.
RépondreSupprimerMerci à vous d'avoir pris le temps de découvrir une partie du patrimoine lorrain ! A bientôt. Olivier
Supprimer