Juchée sur sa butte en pleine ville, l'église gothique Saint-Christophe (XIe-XVIIe siècle),
qui dresse encore fièrement son clocher vers le ciel, est un bel exemple
d'architecture gothique du début du XIIIe siècle.
qui dresse encore fièrement son clocher vers le ciel, est un bel exemple
d'architecture gothique du début du XIIIe siècle.
Une première église existait déjà au XIe siècle (mention en 1094).
L'édifice fut ensuite reconstruit sous l'impulsion de Théomar, abbé de Saint-Mansuy de Toul
et consacré par l'évêque de Toul, Ricuin de Commercy (1108-1124).
Celle qu'on peut voir aujourd'hui l'a remplacé au début du XIIIe siècle.
A cause de la pente naturelle du terrain, les bâtisseurs installèrent un escalier
afin d'accéder au portail d'entrée.
Le clocher carré de 42 mètres de haut placé à gauche de la façade occidentale
Grâce à sa reconstruction rapide, l’église Saint-Christophe a gardé une allure assez homogène,
typique du premier art gothique lorrain, du début du XIIIe siècle.
L'influence bourguignonne est cependant notable !
Plan de type basilical de l'église Saint-Christophe
Au XIVe siècle, une chapelle latérale fut bâtie à droite du porche d'entrée de la façade.
Façade - Le clocher carré avec sa tour d'escalier octogonale et la galerie composée
de quatre arcades reposant sur de fines colonnettes, rappelant notamment
la façade de Notre-Dame de Dijon.
Façade - Portail et fenêtre gothique de la chapelle latérale
Façade - Chapelle jouxtant le portail d'entrée. Fenêtre gothique en arc brisé affichant
deux lancettes à remplages trilobés et une rosace à cinq lobes.
Façade - Unique fenêtre gothique à deux lancettes semi-brisée.
Un arc souligne la partie supérieure ; il présente un décor de feuilles
s'achevant par deux visages peu souriants
Façade - Unique fenêtre gothique : détails de l'arc avec les visages
Façade occidentale - Portail double à double tympan trilobé et écussonné.
Le trumeau central supporte une Vierge à l'Enfant
Façade - Vierge à l'Enfant
Façade - Détail des tympans trilobés et écussonnés
Bas-côté nord - Fenêtres gothiques à deux lancettes trilobées et rosace à cinq lobes
Bas-côté nord - Détails de la partie supérieure d'une des fenêtres gothiques.
Un arc semi-brisé souligne la partie haute du remplage (trilobes et rosaces à cinq lobes) ;
deux personnages semblent soutenir cet arc.
Un arc semi-brisé souligne la partie haute du remplage (trilobes et rosaces à cinq lobes) ;
deux personnages semblent soutenir cet arc.
Clocher - Face nord : Baie gothiques (XIIIe siècle) à remplage
composé de trois colonnettes à chapiteaux végétaux soutenant
un tympan évidé en forme de trilobe.
Clocher - Face nord : Sous un grand arc semi-brisé aux extrémités ornées de têtes grimaçantes,
figurent une rosace à huit "pétales" sous laquelle subsiste un visage guimpé et,
en dessous, deux fenêtres gothiques à colonnettes à chapiteaux à feuillage.
Bas-côté nord - Baie semi-brisée ébrasée soulignée, dans sa partie supérieure,
par un arc s'achevant par deux têtes humaines
Ancienne ouverture murée, jadis composée d'un grand arc semi-brisé
encadrant deux plus petits séparées par un trumeau disparu.
encadrant deux plus petits séparées par un trumeau disparu.
Bas-côté sud - Personnage soutenant une colonne
Bas-côté sud - Adam et Eve servant de console une colonne
Nef - Fenêtre haute avec la tête d'un homme barbu
Clocher - Modillons sculptés de visages grimaçants
Clocher - Gargouille en forme de dragon
Série de modillons sculptés de visages grimaçants ornant les corniches des toitures
et visages déformés finissant les arcs soulignant certaines baies gothiques.
Portail d'entrée latéral nord à la base du clocher.
Il est encore teinté d'art roman avec notamment les voussures
en plein cintre encadrant le tympan trilobé. Les chapiteaux et les colonnettes
supportant l'archivolte remontent bien au début du XIIIe siècle.
Portail latéral nord - Chapiteaux de gauche à volutes végétales et mascaron d'un "diable"
Portail latéral nord - Chapiteaux de droite à volutes végétales et mascaron humain
Intéressants, ces écussons qui illustrent l'usage médiéval de l'héraldique dans la cité. Ils ont probablement martelés à la Révolution, malheureusement. On peut imaginer qu'ils portaient pour l'un les armes de Lorraine, pour l'autre les armes de la paroisse ?
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