Placée à l'extrémité nord du Cours Léopold, sur la Place du Luxembourg, la Porte Désilles
se présente sous la forme d'un arc de triomphe finement sculpté et rappelant
notamment un évènement tragique survenu le 31 août 1790 :
la mort du lieutenant Désilles.
Construite de 1782 à 1785 sous la direction de l'architecte Didier-Joseph-François Mélin, d'après
les souhaits du maréchal de Choiseul-Stainville, gouverneur général de la lorraine, cette porte
fut d'abord appelée Porte Saint Louis ou Porte Stainville, avant de prendre définitivement,
le 7 février 1867, le nom du jeune officier malouin André-Joseph-Marc Désilles
mortellement blessé lors de l’insurrection de la garnison de Nancy.
se présente sous la forme d'un arc de triomphe finement sculpté et rappelant
notamment un évènement tragique survenu le 31 août 1790 :
la mort du lieutenant Désilles.
Construite de 1782 à 1785 sous la direction de l'architecte Didier-Joseph-François Mélin, d'après
les souhaits du maréchal de Choiseul-Stainville, gouverneur général de la lorraine, cette porte
fut d'abord appelée Porte Saint Louis ou Porte Stainville, avant de prendre définitivement,
le 7 février 1867, le nom du jeune officier malouin André-Joseph-Marc Désilles
mortellement blessé lors de l’insurrection de la garnison de Nancy.
Alors qu'il tentait de s'opposer à un combat fratricide entre
la garnison de Nancy révoltée
(les soldats réclamaient leurs soldes depuis le 5 août 1790) et les troupes loyales de Metz
aux ordres du marquis de Bouillé, le général François-Claude-Amour, Désilles, monté
sur un canon pour exhorter les siens à refuser le combat, reçut 4 coups de fusil
tirés par un mutin et succomba le 17 octobre 1790.
Pour rappeler cet évènement tragique, la ville de Nancy fit apposer sur la porte l'inscription suivante :
"Le 31 août 1790, les trois régiments stationnés à Nancy se mutinèrent. Lafayette envoyait
contre eux les troupes du marquis de Bouillé. Le lieutenant Désilles pour éviter une effusion
de sang fratricide se jetait sur la bouche d'un canon pointé par les insurgés et
était mortellement blessé. Pour le bicentenaire de cet acte d'héroïsme
la ville de Nancy reconnaissante".
contre eux les troupes du marquis de Bouillé. Le lieutenant Désilles pour éviter une effusion
de sang fratricide se jetait sur la bouche d'un canon pointé par les insurgés et
était mortellement blessé. Pour le bicentenaire de cet acte d'héroïsme
la ville de Nancy reconnaissante".
Cette porte monumentale est pourvue de trois ouvertures avec, du côté de la ville, une riche
décoration composée de pilastres à chapiteaux ioniques et d'un entablement supérieur orné
de bas-reliefs
commémorant le traité de Versailles de 1783
signé entre Louis XVI et
l'Amérique.
Un cartouche, placé au-dessus de l'arche centrale, indique "Mémorial Désilles"
Le médaillon, qui a perdu le portrait de Louis XVI, est soutenu par une femme représentant la France
et par un Noir représentant l'Amérique. La Gloire tient une couronne de lauriers
au-dessus du médaillon.
Bas-relief de
droite représente l'affranchissement des Noirs d'Amérique, le triomphe
sur l'Angleterre, l'essor nouveau du commerce français et la liberté de
l'océan assurée par Louis XVI.
Bas-relief de gauche représente la France accueillant les États-Unis,
symbole de l'alliance entre les deux pays.
Face arrière de la Porte Désilles
La face extérieure représente, sur l'entablement, la fameuse
bataille de Nancy du 5 janvier 1477
qui vit les troupes du duc René II de Lorraine et ses alliés suisses et alsaciens
affronter avec succès les Bourguignons du duc Charles le Téméraire.
Mufle de lion
Sous l'arche centrale de la Porte Désilles se trouve la flamme du soldat
nancéien mort pour la France
Sous l'arche centrale de la Porte Désilles se trouve la flamme du soldat
nancéien mort pour la France
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Me voilà parfaitement renseigné et édifié par ces photos et par ces bas-reliefs dont je brûle de connaître l'auteur : Merci
RépondreSupprimerLes Bas-Relief sont de Joseph Stöngen !
SupprimerA bientôt !
Cher Oliver, merci bien pour ces détails historiques :) Dori
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