L'église Saint-Gorgon de Varangéville renferme un chef d’œuvre de l'art funéraire,
une mise au tombeau du début du XVIe siècle.
Placé dans la chapelle à gauche en entrant dans le sanctuaire, ce sépulcre représente
la scène de l'onction du Christ avant sa mise au tombeau. Allongé, ce dernier est ainsi entouré
des principaux personnages présents après la descente de la croix. On retrouve, de gauche à droite,
Joseph d'Arimathie, un ange agenouillé les mains jointes, Marie Salomé les mains croisées,
la Sainte Vierge soutenue par Saint-Jean, Marie-Madeleine et Marie Cléophas avec
leur pot d'onguents, un autre ange et enfin, Nicodème.
(en cliquant sur l'image ci-dessus vous découvrirez le sépulcre en vidéo)
Cet ensemble monumental, vraisemblablement réalisé vers 1520-1522, s'inspire des retables flamands. Polychrome à l'origine (on trouve des traces de peinture notamment dans les
bouclettes de Saint-Jean), il est d'une facture inégale en raison notamment du
traitement plus archaïque de Saint-Jean soutenant la Vierge (selon l'abbé Choux).
Bien que ce sépulcre fut sculpté dans le 1er quart du XVIe siècle, en pleine Renaissance Lorraine,
on doit admettre qu'il emprunte encore des codes à l'art statuaire du gothique finissant !
Placé dans la chapelle à gauche en entrant dans le sanctuaire, ce sépulcre représente
la scène de l'onction du Christ avant sa mise au tombeau. Allongé, ce dernier est ainsi entouré
des principaux personnages présents après la descente de la croix. On retrouve, de gauche à droite,
Joseph d'Arimathie, un ange agenouillé les mains jointes, Marie Salomé les mains croisées,
la Sainte Vierge soutenue par Saint-Jean, Marie-Madeleine et Marie Cléophas avec
leur pot d'onguents, un autre ange et enfin, Nicodème.
(en cliquant sur l'image ci-dessus vous découvrirez le sépulcre en vidéo)
Cet ensemble monumental, vraisemblablement réalisé vers 1520-1522, s'inspire des retables flamands. Polychrome à l'origine (on trouve des traces de peinture notamment dans les
bouclettes de Saint-Jean), il est d'une facture inégale en raison notamment du
traitement plus archaïque de Saint-Jean soutenant la Vierge (selon l'abbé Choux).
Bien que ce sépulcre fut sculpté dans le 1er quart du XVIe siècle, en pleine Renaissance Lorraine,
on doit admettre qu'il emprunte encore des codes à l'art statuaire du gothique finissant !
La Mise au Tombeau dans sa chapelle voûtée sur croisées d'ogives
gothiques à liernes et tiercerons.
L'ensemble des personnages du sépulcre (dont, sur les consoles, Saint-Longin, centurion qui avec
sa lance transperça le flanc du Christ, et un autre centurion qui proclama "vraiment
cet homme était le fils de Dieu")
sa lance transperça le flanc du Christ, et un autre centurion qui proclama "vraiment
cet homme était le fils de Dieu")
Le Christ allongé en compagnie d'un ange,de Marie Salomé,
la Vierge, Saint-Jean et Marie-Madeleine
la Vierge, Saint-Jean et Marie-Madeleine
La Vierge Marie soutenant par Saint-Jean sous les yeux de
Marie-Madeleine tenant un vase de parfum ou d'onguent
Marie-Madeleine tenant un vase de parfum ou d'onguent
La Sainte Vierge attristée
Saint Jean avec ses cheveux ondulés
Marie-Madeleine et Marie Cléophas tenant un vase d'onguents
Marie Cléophas et son vase d'aromates
Marie Salomé les mains croisées
Joseph d'Arimathie soutenant un pot d'onguent
Nicodème tenant les clous de la croix
Les anges agenouillés en prière
Le Christ avec sa longue chevelure ondulée et sa barbe bien fournie
Localisation de l'église Saint-Gorgon (épingle violette) dans Varangéville
et par rapport à la Maison à la Vierge à l'Enfant (épingle verte)
(Vous pouvez agrandir la carte en cliquant ici )
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Copyright - Olivier PETIT - 2013 © Tous droits réservés
Je n'avais pas remarqué que nombre des acteurs avaient le nez si long ! merci pour la visite..
RépondreSupprimerTyaz