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lundi 3 juillet 2017

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

Réclonville, petit village du Lunévillois, est lié à l'histoire des sires d'Ogéviller qui étaient
également seigneur des lieux et ont favorisé l'église paroissiale, dédiée à Saint-Sylvestre.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

La première mention de l'église de Réclonville remonte à l'année 1351, date à laquelle un
acte de partage est signé entre Thiébaut de Blâmont, Henri de Faucogney et Jeanne de Blâmont.

A cette date, le sire de Faucogney devint alors seigneur de Réclonville et de Buriville.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

De l'église du XIVe siècle et de celle qui l'a précédé, il ne reste plus rien.

 En effet, l'édifice a été complètement reconstruit à l’instigation du sire d'Ogéviller vers 1717-19.

En 1730, l'archevêque de Trêves confirma l'érection en cure de l'église de Réclonville.

L'église devint ensuite une annexe de celle d'Ogéviller, vers 1782.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

Composée d'une nef unique précédée d'une tour-porche carrée faisant office de clocher et
d'un chœur plat par lequel on accède en passant sous l'arc triomphal en plein cintre,
l'église de Réclonville est également dotée d'un mobilier du XVIIIe siècle.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

De part et d'autre de l'arc triomphal, on trouve deux autels latéraux de la seconde moitié
du XVIIIe siècle, dédiés à la Sainte-Vierge et à Saint-Joseph.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

 A gauche de l'arc triomphal, un autel dédié à la Vierge reprend les codes de l'architecture
classique avec ses colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens ; le fronton est
ornés d'angelots et la base rectangulaire affiche de rinceaux et feuillage
avec, au centre, le sacrifice du pélican.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

Repeint au XIXe siècle, cet autel renferme, dans une niche, une statue de la Vierge
dorée et datée du XIXe siècle.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
Pélican nourrissant ses petits en prélevant la nourriture de sa propre chair

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

 A droite de l'arc triomphal, un autel dédié à Saint-Joseph tenant son bâton ;
on retrouve le même style architectural que pour celui de la Vierge.
La base présente, dans un décor de rinceaux, l'Agnus Dei.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)



RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

Le statue de Saint-Joseph, comme celle de la Vierge, remonte au XIXe siècle.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)



RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
Chœur - Tableau figurant Saint-Sylvestre

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
 Vitrail de Gross -Sainte-Jeanne d'Arc

 La nef est également pourvue de vitraux dont un fut réalisé par le maître-verrier nancéien
Joseph Benoît en 1926 et les cinq autres par l'atelier Gross de Nancy en 1955.

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
 Vitrail de Gross - Le Baptême du Jésus par Saint-Jean-Baptiste
RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)



RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
 Vitrail de Gross -Sainte-Thérèse d'Avilla ayant la vision de la Vierge
RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)



RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
 Vitrail de Gross -Saint-Joseph
RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)

RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
 Vitrail de Gross -Le Christ
RECLONVILLE (54) - Église Saint-Sylvestre (XVIIIe siècle)
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dimanche 2 juillet 2017

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

A quelques kilomètres de Pont-à-Mousson, à proximité du champ de bataille du
Bois-le-Prêtre où les combats furent si terribles, la Croix des Carmes.

En bois à l'origine, la Croix des Carmes devint l'un des symboles des sanglants
du Bois le Prêtre.

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes


Après la guerre, à quelques mètres près, elle fut enchâssée dans le monument en pierre
que l'on peut voir aujourd'hui et qui commémore cette bataille.

Le 23 septembre 1923, le président Raymond Poincaré l'inaugura. Pour information,
cette inauguration officielle est représentée par un vitrail que le maître-verrier
 Jacques Grüber fit installer dans l'église Saint-Gorgon de Fey-en-Haye, en 1924.

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

Le monument a été sculpté par Émile Just Bachelet, sur un plan de l'architecte
Paul Charbonnier, sur conseil de Victor Prouvé, après souscription publique.

Il est constitué d'une grande croix dont le croisillon horizontal est soutenu par
un Poilu, celui de gauche en uniforme du début de la guerre,
et celui de droite en uniforme de la fin de la guerre.

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes
Portrait du Colonel Florentin, commandant du 367e RI

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes
Portrait du commandant de la 128e DI, du 10 juin 1915 - 14 septembre 1917 :
le Général Georges Riberpray
MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes
Noms des personnes impliquées dans l'érection de la Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes
Liste des divisions et régiments impliqués dans les Combats du Bois le Prêtre
MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes

MONTAUVILLE (54) - La Croix des Carmes
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mercredi 28 juin 2017

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

La richesse des œuvres gallo-romaines conservées au Musée d'Art Ancien et Contemporain
d’Épinal est depuis longtemps reconnue par les spécialistes de la période.

Une superbe mosaïque découverte en 1830 dans les ruines d'une villa gallo-romaine du IIe siècle
des environs de Liffol-le-Grand (Vosges) tapissait le triclinium (salle-à-manger de la villa).

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

En 2013, l'atelier de restauration interdépartemental de mosaïques et d’enduits peints (ARM) du
Musée Gallo-Romain de Saint-Romain-en-Gal (Vienne), qui a réalisé sa restauration,
a restitué l’œuvre au Musée d'Art Ancien et Contemporain d’Épinal.

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

La frise supérieure présente autour d'un canthare (vase profond pour boire du vin) central
des dauphins, canards et poissons.

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

Les frises latérales ont conservé, en partie, les corps de deux animaux mythologiques
mi-cheval mi-poisson : les hippocampes.

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins

En-dessous des hippocampes, on devine une partie de canthares.

EPINAL (88) - Musée d'Art Ancien et Contemporain : Mosaïque aux Dauphins
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