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mercredi 5 septembre 2018

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

La rue du Bourg de Bar-le-Duc affiche encore de belles maisons anciennes comme
celle des Deux Barbeaux précédemment présentées (à voir ici).

Je vous propose de découvrir une autre demeure construite dans les années 1620-1630.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Construite au n°49 rue du Bourg, cette maison fut acquise en 1763 par Étienne de Vassart,
seigneur d'Andernay et maître des comptes du Barrois.

Elle développe une façade à trois niveaux : un rez-chaussée avec sa porte cochère et
ses deux fenêtres latérales ; un premier étage avec trois nouvelles fenêtres
et un second niveau avec six petites baies en plein cintre.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Cet hôtel particulier renaissance présente une série de pilastres cannelés à chapiteaux
corinthiens encadrant toutes les fenêtres de la façade.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Quatre gargouilles anthropomorphes à corps d'animal et têtes humaines (hommes et femmes)
 ornent la partie supérieure de la façade, juste sous la toiture.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Les fenêtres du rez-de-chaussée et du 1er niveau affichent des frontons interrompus en leur
richement centre et décorés de feuilles végétales ; seul celui placé au-dessus de
la fenêtre centrale du 1er étage présente un visage surgissant du feuillage.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)
Pilastre cannelé et chapiteaux corinthien

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

La porte cochère, placée sur la droite de la façade, est particulièrement décorée :
un fronton interrompu développant un foisonnement végétal avec
au centre un visage masculin entre-ouvrant sa bouche.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Les pilastres cannelés encadrant la porte cochère supportent des chapiteaux
ornés de visages féminins à la chevelure bouclée et ondulée,
entourée de feuilles végétales et fleurons.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2018 © Tous droits réservés

samedi 3 juin 2017

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

Reliant la Grande Rue au Cours Léopold, la Rue Saint-Michel est l'une des plus anciennes
de Nancy car elle remonte au XIIIe siècle à l'époque de la seconde enceinte de la ville.

Dans cette rue se trouve notamment l'Hôtel des Deux Sirènes, édifice que vous
pouvez retrouver en détails sur mon blog en cliquant ici !

Cette artère conserve, de part et d'autre, un ensemble de demeures des XVIe, XVIIe
et XVIIIe siècles avec cours intérieurs pas toujours accessibles.

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel d'Obelstein et Hôtel du Hautoy (ou des Suisses)

Cette rue constituait à l'origine le chemin longeant, au nord, les fortifications de Nancy.

Avec l'agrandissement de la cité ducale, à partir du XIVe siècle, la rue fut alors
intégrée au réseau des rues et ruelles.

En 1770, avec la destruction des remparts, la Rue Saint-Michel fut alors ouverte
directement sur le Cours Léopold.

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Porte de l'Hôtel d'Obelstein (XVIIIe siècle)

Au 17 de la rue, avant sa destruction à la Révolution française, une chapelle
devenue par la suite la collégiale Saint-Michel Archange en 1350,
fut confiée aux Pénitents Blancs à partir de 1634.

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

Au 26, le curieux qui a la chance de trouver porte ouverte, doit pénétrer dans
la cour intérieure de cet hôtel particulier dénommé Hôtel du Hautoy ;
car elle renferme un remarquable puits au fronton triangulaire
interrompu en son centre par une sphère et qui coiffe
l'espace aujourd'hui transformé en fontaine.

Cette demeure est également dénommée Hôtel des Suisses, en raison de la présence
d'une garnison helvétique dans ces lieux pendant le règne du duc Léopold.

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

Sous le fronton, une tête de lion sert de clef d'arc au cintre dont les écoinçons
sont sculptés de rinceaux et rubans.

La conque du puits offre un semblant de coquille Saint-Jacques.

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

Au-dessus de la tête de lion,un cartouche à volutes est frappé du millésime 1710,
rappelant la date d'achèvement du puits.

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

Au 20 de la rue, se trouve l'Hôtel de Haldat du Lys, qui renferme une fontaine
des Adam (inaccessible lors mon passage...)

Le nom de cette demeure particulière est à mettre en relation avec son
propriétaire de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle :
Charles Nicolas Alexandre Haldat du Lys (1769-1852).

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel de Haldat du Lys - Porte d'entrée
NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel de Haldat du Lys - Ferronnerie au-dessus de la porte d'entrée

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel de Haldat du Lys- Pilastre cannelé surmonté d'un chapiteau ionique

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel de Haldat du Lys - Chapiteau ionique

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel de Haldat du Lys

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Porte monumentale de l'Hôtel d'Obelstein
NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel d'Obelstein - Partie supérieure des pilastres ornée de consoles à guirlandes

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Porte à arc en anse de panier (XVIIIe siècle)

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Porte monumentale de l'Hôtel de Hoffelize, puis de Merigny

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Hôtel de Hoffelize - Clef d'arc ouvragée à volutes, quadrillage et feuillage ;
de chaque côté s'échappe une guirlande de fleurs

NANCY (54) - Rue Saint-Michel

NANCY (54) - Rue Saint-Michel
Ferronnerie au-dessus d'une porte de la rue

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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017  © Tous droits réservés

vendredi 1 avril 2016

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe-XVIIIe siècle)

Au cœur du centre historique de Toul, riche en demeures anciennes, un hôtel particulier,
situé au 9 de la Rue du Général Gengoult, attire immédiatement le regard
avec son grand portail et ses deux niveaux de fenêtres à meneaux.

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe siècle)
L'Hôtel Pimodan dont la façade donne sur la Rue Gengoult

 Placé juste à côté de Hôpital des Bourgeois (à voir ici en détails), dont il était une
dépendance, l'Hôtel Pimodan fut remanié au début du XVIIe siècle par une famille de Meuse.

En effet, originaire d'Aubréville et de Rarécourt, en Meuse, les Pimodan s'installèrent à Toul
dès la fin du XVIe siècle, avec notamment Christophe de la Vallée de Pimodan
qui fut le dernier évêque-comte de Toul de 1589 à 1607.

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe siècle)
La façade de l'Hôtel Pimodan avec ses deux niveaux de fenêtres à meneaux

Cette famille noble possédait même un hôtel du même nom à Paris, sur l'Ile Saint-Louis.

Charles-Christophe de la Vallée de Pimodan (1640-1718), lieutenant du Roi, grand bailli
et voué de Toul, est à l'origine de l'Hôtel actuel qu'il a fait remanier, selon les goûts
de l'époque, l'ancien bâtiment médiéval appartenant aux religieux
de l'Hôpital du Saint-Esprit.

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe siècle)

Son fils, Charles-Hervé de la Vallée de Pimodan (1671-1736), lui succéda
comme grand bailli de Toul et brigadier des armées du Roi.

Charles-Joseph de la Vallée de Pimodan (1702-1781), reprit les charges
de son père et grand-père, et résida à l'Hôtel Pimodan. 

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe siècle)
L'Hôtel Pimodan jouxtant l'Hôpital des Bourgeois

Au moment de la Révolution, le marquis Charles-Jean de Rarécourt de la Vallée de Pimodan
 (1730-1803) brigadier des armées du Roi et grand bailli d'épée des ville et pays de Toul,
possédait encore l'Hôtel Pimodan.

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe siècle)
La porte cochère et la porte charretière (et son fronton triangulaire cassé par l'ajout
d'une fenêtre à meneaux) avec leurs pierres à bossage vermiculé

Construit dès le XVe siècle, l'Hôtel de Pimodan se largement remanié  jusqu'au XVIIIe siècle.

La façade, côté rue, développe une architecture du XVIIe siècle avec ses grandes 
fenêtres à meneaux et ses deux portes à bossage vermiculé et à fronton brisé.

TOUL (54) - Hôtel Pimodan (XVIIe siècle) 
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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2016 © Tous droits réservés

jeudi 3 septembre 2015

NANCY (54) - Rue Mably

Dans un quartier où les maisons canoniales sont construites au fond de jardins, la rue Mably
offre un bel ensemble de demeures des XVIIe-XVIIIe siècles aux portails sculptés.

 Le Grand-Doyen, le Grand Chantre, l’Écolâtre et les treize chanoines de la primatiale
de Nancy se partagèrent le terrain situé à l'arrière de la cathédral, fin d'y faire
édifier des demeures, en fonction de leur rang.

Ainsi, entre la rue Mably et la rue du Manège, une série de maisons canoniales
furent construites en respectant le rang chacun.

Jadis dénommée Rue des Chanoines de 1814 à 1830, cette artère a prit le nom
de l'abbé de Mably (1709-1785), né à Grenoble, auteurs d'ouvrages philosophiques
et économiques et inspirateur des idées de la Révolution.

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

Au n°1, l'Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale, du XVIIe siècle, présente
un remarquable portail avec ses deux lions dans un fronton courbe.

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Chantre de la Primatiale

Au n°7, une maison d'hôte, l'Hôtel de Myon, occupe une ancienne demeure
de l'écolâtre de la primatiale de Nancy.

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

Au n°9, l'Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale, construit vers 1619, par Pierre de Stainville
(grand doyen de 1607 à 1627) affiche un beau portail surmonté d'un buste du duc Henri II de
Lorraine (copie de l'original déposé au Musée Lorrain). Cette belle demeure associe briques
et pierres de taille, et affiche de grandes fenêtres à meneaux, également côté rue du manège.

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale


NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

NANCY (54) - Rue Mably-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

NANCY (54) - Rue du Manège-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale
 Fenêtres à meneaux cassés, cour, côté rue du Manège
NANCY (54) - Rue du Manège-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale

NANCY (54) - Rue du Manège-Hôtel du Grand Doyen de la Primatiale _____________________

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