NANCY (54) - Rue Lyautey

En dehors de la Maison Lecreulx à Nancy que je vous ai déjà présentée ( à voir en cliquant ici),

découvrez les autres éléments d'architecture de la Rue Lyautey : portes, ferronnerie,

tête de déesse, atlantes, heurtoirs de portes...

 Au XVIIe siècle, cette artère s'appelait "Rue de la Poissonnerie" avant de porter le nom de
 "Rue d'Alliance" en 1756 au moment du traité d'alliance franco-autrichien de 1756.

En 1792, elle prend le nom de Simoneau avant de reprendre la dénomination de "Rue d'Alliance"
en 1795 et enfin celle actuelle vers 1935.

 Hôtel de Préfecture de Meurthe-et-Moselle (XVIIIe-XIXe siècle) : balcon en fer forgé

 Hôtel de Préfecture de Meurthe-et-Moselle :Tête du dieu Hercule avec sa peau de lion

 Hôtel particulier (XVIIIe siècle) avec porte monumentale comportant le visage d'une déesse

 Agrafes à palme et triglyphe

 Agrafes (XVIIIe siècle)

Heurtoirs (XVIIIe siècle)

Porte d'entrée encadrée par deux Atlantes barbus avec fronton triangulaire

Ferronnerie

Porte (XIXe siècle) avec son linteau à décors de rinceaux

Heurtoir

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NANCY (54) - Maison Lecreulx (XVIIIe siècle)

L'une des plus belles demeures bordant la Rue Lyautey est sans conteste

la Maison Lecreulx, bâtie au XVIIIe siècle au n°6.

 François-Michel Lecreulx était un architecte et ingénieur français né le 1er janvier 1729

à Orléans et mort le 7 août 1812 à Paris.

Il a construit la caserne du Corps des carabiniers de Saumur (1772), un manège à Lunéville

sur ordre de Louis XV, le plus vaste d'Europe (96m par 26m) et le pont de Frouard.

Il fut aussi ingénieur à la généralité de Paris en 1764 puis en 1775 ingénieur en Lorraine.

Enfin, en 1791 il devint ingénieur en chef du département de la Meurthe.

 A Nancy, il logeait donc dans cette superbe demeure à la façade donnant sur la rue Lyautey

(jadis s'appelant Rue de la Poissonnerie au XVIIe siècle puis Rue de l'Alliance en 1756).

Composée de trois niveaux, la Maison Lecreulx présente un rez-de-chaussée à grande porte

centrale encadrée de fenêtres sous des plein cintre (ornés de mascarons de dieux

antiques) ; un premier étage avec balcon à garde-corps en fer forgé et doré ; reposant

sur des corbeaux de pierre moulurés et trois fenêtres en plein cintre à clefs d'arc

ornées de mascarons de dieux antiques ; et un dernier étage affichant

trois fenêtres rectangulaires.

Ci-dessous, trois mascarons du rez-de-chaussée sont librement inspirés des représentations

divines grecques ou romaines

Jupiter avec ses feuilles de chêne sortant sur le côté de son couvre-chef

Cérès (?)

Neptune (?)

Ci-dessous, vous pouvez voir les 3 mascarons inspirés des représentations divines antiques.

Vénus (?)

Bacchus reconnaissable avec ses pampres de vigne et grappes de raisin

Séléné, déesse de la Lune, reconnaissable avec le croissant au-dessus de sa tête

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TOUL (54) - Hôtel particulier (XVIIIe siècle)

Place Charles de Gaulle, à Toul, quasiment face à la cathédrale Saint-Étienne,

une demeure du XVIIIe siècle attire le regard.

Le portail avec son arc en plein cintre et pilastre à chapiteaux ioniques est encadré par 

des murs à mi-hauteur s'achevant par une balustrade de pierre.

La clef d'arc ou agrafe du portail affiche du feuillage et des roses

Deux des chapiteaux ioniques du portail

Le logis faisant face au portail d'entrée comporte une belle niche rectangulaire

à fronton triangulaire interrompu soutenu par deux pilastres moulurés.

Un coquille Saint-Jacques orne la conque de la niche où figure

une Vierge à l'Enfant.

Tête d'ange aux ailes déployées, inscrit dans un cartouche et servant de support à la statuette

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PONT-A-MOUSSON (54) - Hôtel de Ville (1786-1793)

Donnant sur la Place Duroc, l'Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson est un monument

construit à la fin du XVIIIe siècle sur les plans de l'architecte Claude Mique

et de l'ingénieur François-Michel Lecreulx.

Un premier hôtel de ville existait jusqu'en 1781, date à laquelle un incendie le ravagea.

 

Bâti entre 1786 et 1791, il présente une façade réalisée par Johann Joseph Söntgen (1719-1788),

sculpteur allemand ayant œuvré en Lorraine puis par Joseph Labroise (1761-1836),

sculpteur nancéien originaire de Sarrebourg.

Achevé, l'hôtel de ville a été inauguré en mars 1793.

L’édifice reprend tous les codes de l'architecture classique : un avant-corps à trois travées

 surmonté d’un fronton triangulaire marque l’entrée principale du bâtiment.

Le rez-de-chaussée est composé d'un soubassement à arcades en plein cintre supportant

également le balcon du premier niveau au centre de la façade.

Le premier étage affiche, au centre, des baies surmontées d’un fronton triangulaire.

Un second étage présente des fenêtres à linteaux droit et une corniche vient clore la composition.

Les sculptures du fronton seraient de la main de Johann Joseph Söntgen.

Les motifs de décoration prônent les mérites de la royauté symbolisée sur le fronton central

par une femme drapée tenant d’une main le blason de la ville et se penchant vers la paix.

Aux extrémités, deux statues représentent les qualités urbaines : les arts et la justice.

Au-dessus du fronton triangulaire ont été placé des aigles encadrant un cadran d'horloge aux

couleurs bleue et jaune et avec au centre un visage masculin à la chevelure ondulée.

Enfin, tout en haut, on trouve quatre cloches et une girouette aux points cardinaux.

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