DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

Le village de Deuxville présente, malgré les dégâts causés par les combats du Léomont

qui se sont déroulés tout près du 20 août au 10 septembre 1914, un édifice religieux

digne d'intérêt notamment par la présence, sur sa façade, de bas-reliefs et

d'une statue de Saint-Epvre, œuvres de Pierre-Dié Mallet.

 De l'église Saint-Epvre bâtie dès le Moyen-Age, subsiste le chevet du XIVe siècle.

Au début du XVIIe siècle, l'édifice fut partiellement reconstruit ; il en reste notamment

le clocher et le portail d'entrée de la façade occidentale.

 Portail d'entrée avec ses pilastres soutenant un entablement sur lequel

repose une niche contenant jadis une statuette du saint patron

En 1929, Pierre Dié Mallet (1895-1976), célèbre imagier lorrain, fut chargé de

réalisé des bas-reliefs et une statue de Saint-Epvre pour la façade

de l'église paroissiale de Deuxville.

Deux blasons aux armes de Saint-Pierre et du duché de Lorraine

ont également été sculptés et placés sur la façade.

 Statue de Saint-Epvre tenant sa crosse et les chaînes des captifs

Les bas-reliefs représentent ainsi la Libération de 3 captifs condamnés par Saint-Epvre

et l'Assomption de la Vierge entourée d'anges.

Blason aux armes de Saint-Pierre

Blason aux armes du duché de Lorraine avec au-dessus l'Annonciation ;
il correspondrait aux armes de la Primatiale de Nancy

Fenêtre gothique à deux lancettes trilobées surmontées de deux mouchettes

et écoinçons.

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VILLONCOURT (88) - A la découverte du village

Modeste village vosgien, Villoncourt conserve de son passé quelques éléments

intéressants : son église et quelques maisons et fermes anciennes.

Remontant probablement à l'époque carolingienne si l'on réfère à l’étymologie de son nom,

Villoncourt s'est développé au fil des siècles.

En 1294, le village s'appelait Velancourt, et en 1309 Villoncourt.

En avril 1466, Jean-Etienne de Villoncourt se plaignit du rapt du cheptel de la commune

par les hommes du duc de Bourgogne, qui emmenèrent également 4 prisonniers

au château-fort de Chatel-sur-Moselle.

 Ancienne ferme datée de 1700 avec ses portes cochère et piétonne

Linteau portant les initiales du propriétaire, le millésime "1700"

et la Croix de Lorraine entre deux volutes

L'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem puis l'Ordre de Malte possédait, avant le XVIIe siècle,

une ferme appelée alors la "Commanderie".

Au moment de la Révolution française, l'ancien curé, Dominique Roussel,

se rebella contre l'autorité en invitant les villageois à se révolter.

 Vestiges d'un linteau et fronton de porte au millésime "1724"

L'église Saint-Sylvestre (XVIIe siècle), qui dépendait du doyenné de Bruyères et dont l'officiant

était nommé par le commandeur de Virecourt, devint, au XIXe siècle, une annexe

de celle de Bayecourt, dépendant de la cure de Châtel-sur-Moselle.

Par la suite, le curé de Bayecourt officia à Villoncourt.

Clocher avec les vestiges de l'ancienne église : la partie supérieur d'une

fenêtre gothique avec ses trilobes et quadrilobe

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DOMJULIEN (88) - Eglise Saint-Julien (XVe-XVIIIe siècle)

Le village de Domjulien possède une église dédiée à Saint-Julien et dont
la construction remonte au Moyen-Age.

Appartenant au diocèse de Toul, son patronage était confié au chapitre de Remiremont qui
percevait un quart des grosses dîmes, le curé, un quart, et le seigneur du lieu, la moitié.

De l'époque médiévale, l'église de Domjulien a gardé le chevet gothique du XVe siècle.

Au XVIIe et XVIIIe siècle, la nef fut reconstruite.

Le chevet à pans coupés est scandé par des contreforts contrebutant la poussée de la
voûté intérieure ; des fenêtres gothiques sont placées sur chacun des pans.

Ces dernières se composent soit de deux ou trois lancettes trilobées au-dessus
desquelles on trouve des quadrilobes, des mouchettes, des gouttes et des écoinçons.

Le vaisseau reconstruit au XVIIIe siècle affiche une nef centrale séparée des bas-côté
par des arcades en plein cintre à piliers carrés ; l'ensemble est recouvert
d'un lambris charpenté badigeonné.

Nef avec sa chaire à prêcher et le chœur gothique

Bas-côté sud

Bas-côté sud - Autel du XVIIIe siècle et sa Vierge à l'Enfant du XVIe siècle
(que vous pouvez retrouver en détails ici)

Bas-côté sud - Angelots soutenant la niche contenant la Vierge à l'Enfant

Bas-côté nord - Il comprend la mise au tombeau (à voir en détails ici)
et le retable au 12 apôtres (à admirer en détails là)

Bas-côté nord - Autel du XVIIIe siècle et statue de Saint-Julien
tenant un faucon (XVIe siècle)

Bas-côté nord - Angelots soutenant la niche contenant la statue de Saint-Julien

Bas-côté nord - Statue de Saint-Georges terrassant le dragon (XVIe siècle)

Bas-côté sud - Pierre tombale d'un seigneur de Domjulien (XVe siècle)

Nef - Chaire à prêcher (XVIIIe siècle) ; elle comprend les figurations
des quatre évangélistes et de Jésus portant un agneau

Nef - Chaire à prêcher : Saint-Mathieu

Nef - Chaire à prêcher : Saint-Marc

Nef - Chaire à prêcher : Saint-Jean

Nef - Chaire à prêcher : Saint-Luc

Nef - Chaire à prêcher : Jésus et l'Agneau de Dieu

Le chœur gothique de l'église de Domjulien est voûté sur croisées d'ogives et en étoile.

Des vitraux du XIXe siècle garnissent les remplages des fenêtres du chœur.

Chœur - Autel du XVIIIe siècle

Chœur - Piscines liturgiques gothiques

Le chœur conserve des stalles en bois (XVIIIe siècle) aux accoudoirs sculptés de rinceaux.

Le sol de la nef est partiellement recouvert de dalles funéraires allant
des XVe au XVIIIe siècles.

Nef - Dalle funéraire (XVIIe siècle)

Nef - Dalle funéraire d'un religieux (XVe siècle)

Enfin, le choeur conserve également les vestiges d'une peinture murale remontant
apparemment au XVIe siècle et figurant peut-être l'Annonciation.
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