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vendredi 9 février 2024

LIGNY-EN-BARROIS (55) - Eglise : Bas-relief Notre-Dame des Vertus (XVIIIe siècle)

En pénétrant dans l'église paroissial de Ligny-en-Barrois, le visiteur peut admirer parmi

les œuvres religieux exposées, un exceptionnel bas-relief représentant

Notre-Dame des Vertus, et sculpté au XVIIIe siècle.


Dans bloc rectangulaire, l'artiste a fait figurer une Vierge à l'Enfant entourée
d'anges musiciens et d'angelots maintenant une couronne au-dessus d'elle.

La Vierge Marie tenant son fils Jésus dans ses bras

Ange jouant du luth

Ange jouant de la chalemie (de la famille du hautbois)

Angelots maintenant la couronne fleuronnée

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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2024  © Tous droits réservés

mardi 19 février 2019

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

Le village de Deuxville présente, malgré les dégâts causés par les combats du Léomont
qui se sont déroulés tout près du 20 août au 10 septembre 1914, un édifice religieux
digne d'intérêt notamment par la présence, sur sa façade, de bas-reliefs et
d'une statue de Saint-Epvre, œuvres de Pierre-Dié Mallet.

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

 De l'église Saint-Epvre bâtie dès le Moyen-Age, subsiste le chevet du XIVe siècle.

Au début du XVIIe siècle, l'édifice fut partiellement reconstruit ; il en reste notamment
le clocher et le portail d'entrée de la façade occidentale.

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre
 Portail d'entrée avec ses pilastres soutenant un entablement sur lequel
repose une niche contenant jadis une statuette du saint patron
DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

En 1929, Pierre Dié Mallet (1895-1976), célèbre imagier lorrain, fut chargé de
réalisé des bas-reliefs et une statue de Saint-Epvre pour la façade
de l'église paroissiale de Deuxville.

Deux blasons aux armes de Saint-Pierre et du duché de Lorraine
ont également été sculptés et placés sur la façade.

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre
 Statue de Saint-Epvre tenant sa crosse et les chaînes des captifs
DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre


Les bas-reliefs représentent ainsi la Libération de 3 captifs condamnés par Saint-Epvre
et l'Assomption de la Vierge entourée d'anges.

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre



DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre



DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre
Blason aux armes de Saint-Pierre

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre
Blason aux armes du duché de Lorraine avec au-dessus l'Annonciation ;
il correspondrait aux armes de la Primatiale de Nancy

DEUXVILLE (54) - Eglise Saint-Epvre
Fenêtre gothique à deux lancettes trilobées surmontées de deux mouchettes
et écoinçons.
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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine - 2019 © Tous droits réservés

mercredi 7 mars 2018

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

Des riches collections gallo-romaines du Musée de la Cour de Metz, on peut s'attarder sur 
l'exceptionnel bas-relief de Mithra, qui fut découvert à Sarrebourg en 1895 !

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

La découverte du bas-relief de Mithra à Sarrebourg fut fortuite. En effet, c'est à l'occasion de la
construction, par l'armée allemande en 1895, d'une écurie de la caserne des Uhlans sur la colline
du Rebberg, que fut exhumé le Mithraeum de Sarrebourg où se trouvait ce grand bas-relief cassé.
Les fouilles furent entreprises sous la direction de l'archéologue allemand F. Von Fisenne.


Plan du Mithraeum découvert en 1895

Le Mithraeum (sanctuaire souterrain de 5,48 m sur 6,20 m, bâti en pierres calcaire, avec deux bancs
 maçonnés permettant aux fidèles de s'asseoir pour le repas sacramental) fut sans doute détruit,
vers la fin du IVe ou début du Ve siècle.

Mais que sait-on exactement de sa construction et de sa destruction ? Il est fort probable, au regard
 des 284 pièces de monnaies retrouvées sur place, que le sanctuaire fut édifié un peu avant 254
(date de la plus ancienne pièce) et détruit après 395 (millésime de la plus ancienne pièce).

Lors de la fouille de 1895, un squelette a été découvert au pied du grand retable ; il s'agit sans doute
 d'un fidèle sauvagement assassiné ou emmuré vivant ! Est-ce l’œuvre des Chrétiens, certains l'ont
 évoqué mais rien n'est moins sûr concernant leur implication dans le saccage du Mithraeum.

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra
Le bas-relief mithriaque et les deux porte-torches
(Cautopatès, à droite, torche baissée pour annoncer la fin de la nuit ;
et Cautès, à gauche, torche levée annonçant la fin du jour)

Quand au bas-relief, il a été financé par un certain Marceleus Marianus, comme le rappelle
 l'inscription abrégée présente sur la base de la sculpture : 

"I(N) H(ONOREM) D(DOMUS) D(DIVINAE) DEO INV(ICT)O
MARCELEVS MARIANVS D(E) S(UO) POSVIT" 

"En l'honneur de la maison divine  ; au dieu invincible,
Marceleus Marianus a fait élevé (ce monument) à ses frais"

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

Réalisé en calcaire (dimensions : 2,60 m de haut pour 2,20 m de large), cette œuvre reprend les codes
habituels des reliefs mithriaques. En effet, la partie centrale est occupée par le dieu Mithra,
en costume phrygien, sacrifiant un taureau qui lève son mufle et ramène ses membres sous
son ventre ; le sang coule dans une vasque. Aux angles de la partie centrale, les quatre vents
sont figurés : Eurus et Borée barbus, Notus et Zéphyre imberbes.

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra
Mithra égorgeant le taureau
METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra
METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

La scène du sacrifice est encadrée par des frises évoquant la vie de Mithra et présentant les
différents dieux du, panthéon romain. L'encadrement de gauche arbore la naissance de Mithra,
dieu de lumière, qui émerge du rocher ; le titan Oceanus ; le combat de Mithra avec
Oceanus, et Mithra remettant la foudre à Jupiter (représentation symbolique du ciel). 

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

L'encadrement de droite figure Mithra luttant avec le taureau ; Mithra portant le taureau ; un lion,
symbolisant de l’ardeur solaire et du feu ; l'alliance du dieu Sol et de Mithra et le banquet de Sol
et Mithra. Enfin, sur le linteau au-dessus de Mithra, on peut voir le dieu invaincu en compagnie
d'un archer faisant jaillir une source au moyen d'une flèche ; Vulcain ; Mercure avec
son caducée ; Mars ; Jupiter au centre assis, Hercule avec sa peau de lion (celle de Némée),
Neptune avec son trident et enfin Bacchus avec une énorme grappe de raisin. 

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra
Dieu invaincu en compagnie d'un archer faisant jaillir une source au moyen d'une flèche 
METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra
Vulcain, Mercure avec son caducée, Mars, Jupiter au centre assis,
Hercule avec la peau du Lion de Némée et Neptune
METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra
Neptune avec son trident et Bacchus avec une énorme grappe de raisin
METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Bas-relief de Mithra

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dimanche 30 août 2015

LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)

Aujourd'hui tribunal de Justice, le bâtiment qui se trouve rue du Château fut construit en 1706,
sur demande du duc Léopold 1er de Lorraine, pour servir d'hôtel de ville.
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LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)

Par la suite, cet édifice servit de prison, de centre de gestion des eaux et forêts et de bailliage
(circonscription administrative, financière et judiciaire).

En 1798, l'administration municipale fut transférée dans l’ancien couvent des chanoines
réguliers de Saint-Augustin, lieu qu'elle occupe encore aujourd'hui.

LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)

Au XIXe siècle, le bâtiment fut modifié et dédié au tribunal de Justice.
LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)

LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)

Du XVIIIe siècle, la façade a conservé un bas-relief représentant une allégorie de la Justice,
placé au-dessus de la porte d'entrée à fronton triangulaire du XIXe siècle.

Auparavant subsistait également les armoiries ducales, détruites à la Révolution.

LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)
Allégorie de la Justice : femme tenant une épée de la main gauche et une balance de la
main droite. A ses pieds, sur la droite, figure un blason rocaille affichant jadis
les armoiries du duc Léopold 1er de Lorraine
LUNEVILLE (54) - Tribunal de justice (1706)
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