samedi 6 octobre 2018

Jean-Joseph CERETTO, un soldat ludréen du 156e RI captif en Allemagne

Grace aux informations fort utiles, fournies par Joëlle Ceretto, arrière-petite-nièce de
Jean-Joseph Ceretto, je peux vous proposer un billet sur ce soldat ludréen !

Né à Ludres le 8 juillet 1884, Jean-Joseph Ceretto, fils d'un Italien de la région de Turin,
Giovanni Ceretto-Castigliano et d'une Haute-Savoyarde née à Tanninges, Louise Anthelmette
Girod, il est le dernier d'une fratrie de 12 enfants (6 frères et 5 sœurs).

Jean-Joseph CERETTO, un soldat ludréen du 156e RI captif en Allemagne
Acte de naissance de Jean-Joseph Ceretto (Registre de la ville de Ludres)

Il devient mineur comme son père puis fait ses classes comme soldat de 2e classe au 94e régiment
d’infanterie entre 1904 et 1907, avec des périodes d’instructions en 1909 et 1911.

En 1906, il se marie avec Angèle Marie Ambroise, qui meurt, à 17 ans, d'une fièvre
puerpérale suite à la naissance de leur fille, Yvonne, à Auboué, le 12 janvier 1907.

Le 22 août 1908, afin d'élever sa nièce, Yvonne, Ida Catherine Ambroise est contrainte
d'épouser son beau-frère Jean-Joseph Ceretto à Moutiers (54) ; le 14 mai 1909,
à Chaligny, leur fils, Pierre Henri naît.

Jean-Joseph Ceretto devant sa broderie
(Collection - Joëlle Ceretto, arrière-petite-nièce de Jean-Joseph Ceretto)

Au déclenchement de la guerre, Jean-Joseph est affecté comme sergent au 156e régiment d’infanterie.

A la bataille de Morhange (Moselle), le 20 août 1914, il est fait prisonnier et
interné dans un camp à Haguenau.

Le 11 juillet 1915, il fait partie de la liste des prisonniers du camp Grafenwöhr, en Bavière.

Une photo, prise en 1916, le montre avec une broderie qu’il a réalisée et qui porte
l’inscription « Souvenirs de captivité ».

Extrait d'une d'un registre livre de la croix rouge dressant le nom, régiment et
grade des prisonniers français en Allemagne

Jean-Joseph Ceretto en septembre 1918
 (Collection - Joëlle Ceretto, arrière-petite-nièce de Jean-Joseph Ceretto)

Rentré de captivité en 1919, il reprend sa vie péniblement après des années
en camp et meurt, le 3 février 1956, à Nancy.

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