Poussay, connu pour posséder un monumental puits médiéval, a un passé prestigieux
notamment en raison de son Chapitre de Chanoinesses, qui avait la tâche de
nommer à la cure de l'église Saint-Maurice et Saint-André.
L’église actuelle, qui était le chef-lieu d’un des doyennés de l’archidiaconé des Vosges
au diocèse de Toul, dit doyenné de Porsas, a été reconstruite à partir de 1757,
en conservant la chapelle Saint-André, qui présente encore des fenêtres
gothiques à remplages trilobés, rappelant son origine médiévale.
Étage campanaire du clocher avec ses deux niveaux d'ouvertures en plein cintre.
Les plus basses sont géminées avec un tympan ajouré d'un cœur.
Les travaux de reconstruction de l'église paroissiale commencèrent le 25 août 1757,
en présence de Madame Marie-Louise de Beauveau, épouse du maréchal de Bassompierre
et de l'abbesse du Chapitre de Poussay, qui posèrent la première pierre.
Le chanoine de la primatiale de Nancy, Jean-Joseph de Granchant, en fit la bénédiction.
Une messe fut ensuite donnée par le curé de la paroisse, Claude-François Bretonache.
Bas-côté nord
Le 11 août 1765, avec la bénédiction de la petite cloche et son parrainage par le marquis de Custines
et l'abbesse de Poussay, on peut aisément imaginer que la reconstruction fut achevée.
Le chevet plat correspondant à l'ancienne chapelle Saint-André avec l'une des baies gothiques
Bas-côté sud avec ses larges baies en plein cintre du XVIIIe siècle
Façade - Porte rectangulaire et niche contenant une statue de Saint-Maurice
Façade - Statue de Saint-Maurice (XVIIe siècle) pourvue d'une lance et d'un bouclier ;
elle est placé dans une niche aux gables encore gothiques (Début XVIe siècle)
Anciennes stèles funéraires cruciformes du XVIIe et XVIIIe réunies autour de l'église
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