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mardi 11 septembre 2018

TOUL (54) - Journées du patrimoine à la chapelle de Libdeau (15-16 septembre 2018)

N'oubliez pas les journées du patrimoine à Libdeau, près de Toul (54). Une occasion de
découvrir l'une des rares chapelles templières de Lorraine !
 
Plus d'infos sur le site internet : http://www.libdeau.fr/
 
 
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lundi 10 septembre 2018

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

Dimanche 9 septembre 2018, le Fort du Vieux Canton à Villey-Saint-Etienne proposait
une journée autour du Centenaire de la Grande Guerre avec notamment
la compagnie "Les Fantassins de Lorraine".

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

VILLEY-SAINT-ETIENNE (54) - Centenaire au Fort du Vieux Canton (9 sept. 2018)

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jeudi 6 septembre 2018

BLAMONT (54) - Exposition "L'aventure Lorraine-Dietrich" (16 sept et 1er oct. 2018)

L'Association Clef de Voûte de Blâmont propose, pour les Journées du Patrimoine, une nouvelle
exposition temporaire à l’espace d’exposition situé du 29, rue du Château.


Infos pratiques :
  
Ouverture : dimanche 16 sept. 14h / 17h – entrée gratuite
et dimanche 1er octobre de 14h à 17h – entrée gratuite
 
Espace d’exposition : 29, rue du Château – Blâmont 

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mercredi 5 septembre 2018

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

La rue du Bourg de Bar-le-Duc affiche encore de belles maisons anciennes comme
celle des Deux Barbeaux précédemment présentées (à voir ici).

Je vous propose de découvrir une autre demeure construite dans les années 1620-1630.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Construite au n°49 rue du Bourg, cette maison fut acquise en 1763 par Étienne de Vassart,
seigneur d'Andernay et maître des comptes du Barrois.

Elle développe une façade à trois niveaux : un rez-chaussée avec sa porte cochère et
ses deux fenêtres latérales ; un premier étage avec trois nouvelles fenêtres
et un second niveau avec six petites baies en plein cintre.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Cet hôtel particulier renaissance présente une série de pilastres cannelés à chapiteaux
corinthiens encadrant toutes les fenêtres de la façade.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Quatre gargouilles anthropomorphes à corps d'animal et têtes humaines (hommes et femmes)
 ornent la partie supérieure de la façade, juste sous la toiture.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Les fenêtres du rez-de-chaussée et du 1er niveau affichent des frontons interrompus en leur
richement centre et décorés de feuilles végétales ; seul celui placé au-dessus de
la fenêtre centrale du 1er étage présente un visage surgissant du feuillage.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)
Pilastre cannelé et chapiteaux corinthien

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

La porte cochère, placée sur la droite de la façade, est particulièrement décorée :
un fronton interrompu développant un foisonnement végétal avec
au centre un visage masculin entre-ouvrant sa bouche.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

Les pilastres cannelés encadrant la porte cochère supportent des chapiteaux
ornés de visages féminins à la chevelure bouclée et ondulée,
entourée de feuilles végétales et fleurons.

BAR-LE-DUC (55) - Maison renaissance (1620-1630)

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dimanche 2 septembre 2018

LUDRES (54) - Quand le 153e RI cantonnait au village !

                                       Ludres durant la Première Guerre mondiale

                                                              Quand le 153e Régiment d’infanterie cantonnait au village !

Durant toute la Première Guerre mondiale, le village meurthe-et-mosellan de Ludres (à quelques kilomètres au sud de Nancy), comme d’autres, fut sollicité pour accueillir des régiments en provenance du front. Généralement, l’arrivée de ces unités se faisait par trains militaires qui déversaient, sur les quais de la gare spécialement aménagés en parallèle du quai « civil », les soldats des différents bataillons composant le régiment. D’autres bataillons et compagnies pouvaient également venir stationner à Ludres, après de longues marches. Intéressons-nous ici au 153e régiment d’infanterie, originaire de Toul, qui appartenait à la 77e brigade d’infanterie de la 39e Division d’infanterie rattachée au 20e Corps d’Armée qui dépendait de la 2e Armée, cantonna à Ludres quelques jours du 8 au 25 juin 1917 et du 7 au 11 novembre 1918.

Képi d'un commandant du 153e RI (Musée de Toul)

Au regard des récits officiels relatant l’histoire des régiments souvent rédigés après le conflit, de journaux de marches des régiments et des divisions, de carnets de guerre et de correspondances de soldats, on saisit ainsi le rôle non négligeable de la commune de Ludres dans l’effort de guerre et pour accueillir les régiments en quête de repos après des semaines et des mois de combats. La recherche entamée pour tenter de dresser un état des lieux du cantonnement du 153e Régiment d’infanterie à Ludres est évidement non exhaustive du fait des lacunes documentaires.

Le 8 juin 1917, trois bataillons du 153e Régiment d’infanterie (31 officiers et 1275 soldats), en provenance de Villers-Cotterets, débarquent en gare de Ludres : le 1er Bataillon vers 11h, le 2e Bataillon vers 16h et le 3e Bataillon vers 20h. Alors que l’état-major, la Compagnie Hors Rang et la Compagnie de Mitrailleuses s’installent à Fléville, que le 2e Bataillon se porte à Messein, les 1ère, 2e et 3e Compagnies et le 3e Bataillon cantonnent à Ludres, aux Baraques notamment. Le 10 juin 1917, 40% de permissionnaires deviennent ouvriers agricoles et aident les cultivateurs de la région pour les fenaisons. Le soldat du 153e Régiment d’infanterie, Osmin LUGA, originaire de l’Ariège, confirme, dans ses écrits la venue de son régiment à Ludres : " Débarquement à Ludres, près de Nancy. Cantonnement à Fléville, Messein, Ludres. 40% de permissions De nombreux ouvriers agricoles fournis aux cultivateurs de la région. "

      
    Carte postale de Ludres postée par le soldat D.R du 153e Régiment d’infanterie – 16 juin 1917
                                                                               (Collection Me Gaillot)

Le 16 juin 1917, le soldat D.R de la 10e compagnie du 153e Régiment d’infanterie, au recto d’une carte montrant la Rue de l’Atre de Ludres, écrit à sa bienaimée Camille : " Ma chère Camille bien aimée. Comme tu sais je suis toujours en attente de tes nouvelles, rapport à ce changement. J’espère pouvoir aller demain au DD pour savoir si j’ai des copains. Ne te fais pas de mauvais sang je suis en bonne santé et j’espère que tu es de même ainsi que nos enfants et la famille Aubry. Pour le moment je fais de l’exercice avec les gamins de 20 ans en attendant autre chose. Embrasse bien nos enfants et la famille Aubry. De ton cher petit homme tous les meilleurs et plus gros baisers. Ton chéri qui ne cesse de penser à toi nuit et jour. D.R au 153e 10e "


           Soldats du 153e Régiment d’infanterie – Mai 1915 (Soldats du 153e Régiment d’infanterie
       Mai 1915 (Collection Michel Thébault, petit-fils de Paul Savary, soldat debout le plus à gauche)
          et Collection Jean-Luc Genest, petit-fils de Henri Bigeon,3e soldat en partant de la gauche)

Le 21 juin 1917, les 10e et 11e Compagnies de mitrailleuses du 153e Régiment d’infanterie viennent cantonner à Ludres.

Léon Touchait, originaire du Mont-Saint-Michel et soldat à la 8e Compagnie du 153e Régiment d’infanterie, indique, dans sa correspondance qu’il a rejoint, avec ses camarades « un secteur plus calme, à proximité de Nancy, à Ludres, Messein et Fléville ».

Le Charentais Marc Abel Delfaud, soldat de 2e classe à la 27e Compagnie du 206e Régiment d’infanterie qui cantonne à Ludres, indique dans son 12e carnet de guerre : " Un incident ce soir : un officier du 153e, au repos à Ludres, n’ayant pas été salué par un soldat qui ne l’avait pas vu, veut emmener au poste celui-ci qui pourtant s’était poliment excusé. Un attroupement de soldats du 344 se forme, grossi à chaque instant. Les hommes prennent parti de leur camarade, conspirent et menacent l’officier qui intimidé par les 200 ou 300 furieux, bat prudemment en retraite."

                                                        Soldats du 153e Régiment d’infanterie au Camp du Bois
                                                   (Collection Archives Départementales de Charente-Maritime)

Le 25 juin 1917, départ du 153e Régiment d’infanterie par voie de terre, direction Nomeny. Le soldat Osmin LUGA confirme dans ses écrits : « 25 juin 1917 départ du régiment par voie de terre pour se rendre à Nomeny. »

Le 7 novembre 1918, le 2e bataillon du 153e Régiment d’infanterie quitte Viterne, en laissant sa compagnie de mitrailleuses, pour aller cantonner à Ludres où il y effectue des travaux. Le 8 novembre 1918, la compagnie de mitrailleuses rejoint le 2e bataillon à Ludres.

Le 10 novembre 1918, un radio télégramme annonce, vers 20h, que l’Allemagne accepte les conditions de l’armistice. La musique du 153e Régiment d’infanterie, alors présente à Ludres, joue l’hymne national sur la place du village. Une émotion et joie immense animent les militaires et les Ludréens.


par Olivier PETIT, historien et bibliothécaire à la médiathèque de Ludres

Créateur et animateur du blog « Patrimoine de Lorraine »

http://patrimoine-de-lorraine.blogspot.fr/


Bibliographie sommaire :

-    Historique sommaire du 153e régiment d’infanterie.
-    Journal des marches et d’opérations du 153e régiment d’infanterie, 1917.
-    Journal des marches et d’opérations de la 77e brigade d’infanterie, 1917.
-    Journal des marches et d’opérations de la 68e division d’infanterie, 1917.
-    Journal des marches et d’opération du 20e Corps d’Armée, 1917.
-    Journal des marches et d’opérations de la 2e Armée, 1917.
-   Les armées françaises dans la Grande Guerre / Ministère de la Guerre, Service historique, 1922-1934.
-    Recueil des actes administratifs pour le département de Meurthe-et-Moselle, 1917

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mardi 28 août 2018

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

Sur le canal des Vosges, à Richardménil, l'architecte Alphonse Mangin, polytechnicien
et élève ingénieur de Gustave Eiffel, a fait construire une passerelle pour les paysans
du village qui avaient besoin de traverser le cours d'eau pour rejoindre les étangs.

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

Ainsi, il y a 140 ans, en 1878, Mangin dresse les plans de passerelle qui est constituée de fer puddlé
(ancien procédé d'affinage de la fonte consistant à la décarburer dans un four à l'aide de
scories oxydantes) et assemblée par rivetage à chaud.

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

 Le fer utilisé a été traité dans les usines Fould-Dupont de Pompey.

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

 Bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, malmenée, oxydée, rouillée, la passerelle
Mangin a fait l'objet d'une restauration complète décidée en octobre 2010 et
dont les travaux ont commencé en novembre 2011.

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

 La restauration de la passerelle sera achevée en mai 2012.

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

 Son tablier fait 26, 40 m de long et la largeur du passage fait 1,06 m.

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)

RICHARDMENIL (54) - Passerrelle Mangin (1878)
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