PONT-A-MOUSSON (54) - Hôtel de Ville (1786-1793)

Donnant sur la Place Duroc, l'Hôtel de Ville de Pont-à-Mousson est un monument

construit à la fin du XVIIIe siècle sur les plans de l'architecte Claude Mique

et de l'ingénieur François-Michel Lecreulx.

Un premier hôtel de ville existait jusqu'en 1781, date à laquelle un incendie le ravagea.

 

Bâti entre 1786 et 1791, il présente une façade réalisée par Johann Joseph Söntgen (1719-1788),

sculpteur allemand ayant œuvré en Lorraine puis par Joseph Labroise (1761-1836),

sculpteur nancéien originaire de Sarrebourg.

Achevé, l'hôtel de ville a été inauguré en mars 1793.

L’édifice reprend tous les codes de l'architecture classique : un avant-corps à trois travées

 surmonté d’un fronton triangulaire marque l’entrée principale du bâtiment.

Le rez-de-chaussée est composé d'un soubassement à arcades en plein cintre supportant

également le balcon du premier niveau au centre de la façade.

Le premier étage affiche, au centre, des baies surmontées d’un fronton triangulaire.

Un second étage présente des fenêtres à linteaux droit et une corniche vient clore la composition.

Les sculptures du fronton seraient de la main de Johann Joseph Söntgen.

Les motifs de décoration prônent les mérites de la royauté symbolisée sur le fronton central

par une femme drapée tenant d’une main le blason de la ville et se penchant vers la paix.

Aux extrémités, deux statues représentent les qualités urbaines : les arts et la justice.

Au-dessus du fronton triangulaire ont été placé des aigles encadrant un cadran d'horloge aux

couleurs bleue et jaune et avec au centre un visage masculin à la chevelure ondulée.

Enfin, tout en haut, on trouve quatre cloches et une girouette aux points cardinaux.

_____________________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés

GELVECOURT-ET-ADOMPT (88) - Eglise Saint-Martin d'Adompt

La modeste commune de Gelvécourt-et-Adompt dispose tout de même d'un
petit patrimoine digne d'intérêt avec le manoir présenté précédemment (à voir ici)
et l'église paroissiale dédiée à Saint-Martin remontant au XIIe siècle.

Construite à la fin de l'époque romane, l'église d'Adompt conserve de cette époque la base du

clocher et la nef ; le chevet a été reconstruit en style gothique au début du XVIe siècle.

Le Chapitre de Remiremont nommait alors à la cure ; et la dîme était répartie entre

les chanoinesses et l'officiant.

De l'église d'Adompt relevaient celles de Ligniville, Gelvécourt, Bainville-aux-Saules et Begnécourt.

Sur les trois quart de sa hauteur, le clocher carré date du XIIe siècle ;

au XIXe siècle, l'étage campanaire a été restitué avec des baies

néo-romanes triples à colonnettes en forme de tau.

Clocher - Étage campanaire restitué

Le chevet gothique à pans coupés, contreforts et fenêtres en arc semi-brisés

à remplages composés de deux lancettes trilobées surmontées

de gouttes, mouchettes et écoinçons.

Les murs nord et sud de la nef sont pourvus de baies en plein cintre romanes.

L'une des baies romanes en plein cintre ébrasée


Portail gothique à arcs en accolade encadrant un linteau à trilobe et
écu affichant deux clefs entrecroisées

 L'église étant fermée lors de mon passage, je n'ai pu accéder à l'intérieur ;
ce n'est que partie remise !

_____________________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés

A LIRE : "Une lueur d'espoir Tomes 1 et 2" par Jean-Luc Quémard

Par l'intermédiaire de sa maison d'édition, 7 écrit, Jean-Luc Quémard vient de me faire parvenir

gracieusement les deux volumes d'un roman historique se passant pendant la Grande Guerre

et dont le personnage principal est largement inspiré de son propre grand-père,

Louis, mobilisé dès le mois d’août 1914.

Dans ces deux ouvrages, Jean-Luc Quémard retrace le parcours d’un jeune paysan lorrain qui

va connaître les horreurs de la guerre pendant trois ans. Pour tenir le coup, il entretien

une relation amoureuse avec Maria, sa marraine de guerre.

 En compagnie de ses amis, il va aussi affronter l’âpreté des combats,  se terrer dans les

tranchées mais également se reposer de temps à autre en buvant du pinard...

L’auteur complète son propos en ajoutant des notes de bas de pages fort utiles pour une

meilleure compréhension des détails historiques : les traditions des « bataillons de

chasseurs », la création des institutions de marraines de guerre...

Pour vous procurer ces deux volumes, il suffit de cliquer sur l'image ci-dessous !

 ____________________

 Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés

METZ (57) - Musée de la Cour d'Or : Plafond armorié du Républicain Lorrain (XIVe siècle)

A Metz, le Musée de la Cour d'Or conserve des collections dignes des plus grands musées !

On y trouve notamment un plafond peint de figures héraldiques à la détrempe sur chêne
et résineux datant du XIVe siècle.

La découverte de ce plafond peint remonte au 6 mars 1968, date à laquelle des
travaux d'agrandissement furent effectués dans les locaux du journal le
"Républicain Lorrain", situés à Metz, au 12 rue des Clercs.

Les poutres sont ornées de figures héraldiques rappelant les affinités politiques de la famille
occupant jadis les lieux. Cet ensemble de 66 m² décorait jadis une salle d'apparat.

Parmi les symboles héraldiques, on remarque la présence de ceux du Saint Empire Romain
Germanique, des royaumes de France, d'Angleterre, de Bohême et de Hongrie
ainsi que des papes Clément VII et Urbain V.

Les poutres sont aussi peintes des blasons des princes-électeurs du Saint Empire, de quelques
évêques et grands feudataires de la région (fidèles au pape Clément VII) exceptés ceux de Metz.

Enfin, les armoiries de seigneurs et des ducs de Lorraine, de Luxembourg, de Bourgogne et de
Bretagne, ainsi que celles des comtes de Salm, de Sarrebruck, de Sarrewerden et de
Vaudémont décorent également les poutres de ce plafond médiéval d'exception.

 _____________________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés

NANCY (54) - Musée de l'Ecole de Nancy : Vase Adiante (1900)

Le Musée de l’École de Nancy conserve une exceptionnelle collection de vases signés Émile Gallé !

Celui présenté ici a été réalisé vers 1900 et s'appelle le Vase Adiante.

Façonné dans du verre double couche et gravé de motifs végétaux,  ce vase a été

légué par Jean-Baptiste Eugène Corbin en 1935.

On reconnait bien le ginkgo biloba, à la forme caractéristique de ses feuilles

fendues en deux lobes. La signature d’Émile Gallé se trouve en bas.

 _____________________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés

A LIRE : "En marchant sur les traces des Poilus" de Jean-Luc Quémard

Jean-Luc Quémard, écrivain et animateur de randonnées pédestres sur les champs

de batailles de Verdun, vient de me faire parvenir gracieusement un

de ses ouvrages  "En marchant sur les traces des Poilus"

De Verdun aux Eparges, en passant par le "Saillant" de Saint-Mihiel et le Mort-Homme,

l'auteur nous invite à visiter ces lieux historiques à travers 17 circuits de

randonnée. Ce livre propose ainsi des cartes IGN, des historiques...

Un livre fort intéressant pour ceux qui souhaitent allier histoire, patrimoine et randonnée.

Retrouvez Jean-Luc Quémard sur son site internet en cliquant sur sa photo

______________________

Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017 © Tous droits réservés