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dimanche 18 juin 2017

COURCELLES (54) - A la découverte du village

Courcelles, petit village meurthe-et-mosellan, semble remonter à l'époque
mérovingienne ou carolingienne car le diminutif corticella sert à nommer un
petit domaine constitué à partir d'une cour (cortis).

En 1094, les archives évoquent un certain Gerardus de Corcelles

En 1106, le village porte le nom de Cruzele.

En 1402, alors qu'il appartient au comté de Vaudémont, le pouillé de Toul
mentionne l'église comme étant de Corcellis subtus Waudemonte
(Courcelles-sous-Vaudémont).

En 1408, la commune est appelée Courxelle.

En 1779, le village est dénommé comme étant Courcelles-sous-Vaudémont.

COURCELLES (54) - Le village

Le monument le plus intéressant de Courcelles est sans conteste l'église paroissiale
placée sous l'invocation de Saint-Jacques dont le clocher roman de la
fin du XIIe siècle est la partie la plus ancienne.

L'ecclesia de Corcellis subtus Waudemonte, relevait alors du diocèse de Toul,
archidiaconné de Vittel et doyenné de Saintois.

COURCELLES (54) - Le village

La cure de Courcelles était entre les mains des Hospitaliers de Saint-Jean
de Jérusalem. En 1284, un certain Pierre est chapelain de Courcelles.

COURCELLES (54) - Le village

Construite en moellons équarris, le clocher à la base partiellement talutée conserve
au rez-de-chaussée une baie romane en plein cintre et au niveau des cloches,
sur chacune des faces, une baie géminée en plein cintre à colonnette centrale.

Une toiture en bâtière coiffe le clocher.

Ce qui est regrettable et disgracieux : les fils électriques partant du clocher.

COURCELLES (54) - Le village

COURCELLES (54) - Le village
Clocher - Étage campanaire : baies géminées romanes
COURCELLES (54) - Le village

COURCELLES (54) - Le village
Clocher - Rez-de-chaussée : Baie en plein cintre

La nef a été rebâtie au cours du XVIIe siècle avec des modifications aux siècles suivants.

COURCELLES (54) - Le village
Église - Portail d'entrée (XVIIe siècle) surmonté d'un oculus

COURCELLES (54) - Le village
Vierge à l'Enfant (XIXe siècle) dans sa niche
COURCELLES (54) - Le village

COURCELLES (54) - Le village

Des maisons conservées, seule celle-ci mérite d'être pointée notamment en raison
de sa porte d'entrée et de ses trois baies géminées en plein cintre
éclairant l'étage supérieur de la demeure du XVIIe siècle.

COURCELLES (54) - Le village

COURCELLES (54) - Le village
L'une des trois fenêtres géminées

COURCELLES (54) - Le village
Niche (XVIIe siècle) à fronton en demi-cercle et volutes latérales
renfermant une Vierge du début du XXe siècle
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Copyright - Olivier PETIT - Patrimoine de Lorraine 2017  © Tous droits réservés

jeudi 15 juin 2017

JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)

La 20e édition des Journées du Patrimoine de Pays et de Moulins
se tiendra ce week-end du 17 et 18 juin 2017 en France et en Lorraine.

JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)

Ci-dessous le programme en Lorraine !
JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)

JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)

JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)

JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)

JOURNEES DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS (17 et 18 juin 2017)
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mercredi 14 juin 2017

JOURNEES NATIONALES DE L'ARCHEOLOGIE EN LORRAINE (du 16 au 18 juin 2017)

Les 16, 17 et 18 juin 2017, les journées nationales de l'archéologie sont un rendez-vous culturel
et scientifique national visant à sensibiliser le public à la richesse et à la diversité du
patrimoine archéologique français et lorrain ; c'est également un moyen de découvrir
les différentes composantes du métier d'archéologue, passant du terrain en
laboratoire et à la présentation des vestiges après étude.


En Lorraine, un programme riche et varié sera proposé sous forme de portes-ouvertes
des fouilles, des ateliers participatifs, de l'archéologie expérimentale, des visites
guidées, conférences, exposition... et tout ça gratuitement !

Veuillez trouver ci-dessous, le programme en Lorraine !


A Jarville, au Musée de l’Histoire du Fer 
  
Samedi 17 et dimanche 18 juin 2017 à 15h, 16h et 17h

- Visites guidées du Laboratoire d’Archéologie des Métaux (LAM) avec présentation des
techniques de restauration du verre et des objets de la fouille menée en 2016 par
l'Inrap à Sarrebourg qui avait révélé une nécropole gallo-romaine
avec de riches dépôts funéraires. 

- La présentation des objets de la nécropole de Sarrebourg par
une restauratrice du LAM et un archéologue de l'Inrap


A Toul, Musée d'Art et d'Histoire de Toul

Dimanche 18 juin, de 14h à 17h.

- Atelier « Découverte de l’anthropologie »
Accompagnés par des archéologues de l’Inrap, les participants seront initiés à l’anthropologie.
Ils réaliseront une fouille d’urnes funéraires en laboratoire, à partir de fac-similés
de crémations, et reproduiront ainsi les gestes de l’anthropologue.
 Une belle occasion de découvrir l’étude anthropologique
et les particularités de certaines pratiques funéraires.


A Dieue-sur-Meuse, Ecole de musique

Vendredi 16 juin à 20h30

- Conférence "De la déforestation préhistorique au domaine de l’évêque de Verdun,
archéologie à Dieue-sur-Meuse" par Michiel Gazenbeek, archéologue à l’Inrap

Cette conférence présentera les résultats des fouilles qui ont eu lieu à Dieue-sur-Meuse
en 2012, au lieu-dit « la Corvée », et qui ont permis de mettre au jour de nombreux
vestiges allant du Néolithique au Moyen Age.


A Pagny-sur-Meuse, Archéologie du Marais de Pagny-sur-Meuse,
Lay-Saint-Rémy et Foug 

Dimanche 18 juin de 14h30 à 18h.
- Visite découverte du marais de Pagny-sur-Meuse, un site naturel exceptionnel réunissant
des espèces animales et végétales rares pour la Lorraine par Nicolas Avril du CEN Lorraine,
Julian Wiethold, archéobotaniste à l’Inrap et Vincent Robin de l’Université de Lorraine.

Cette visite permettra aux visiteurs de découvrir l’archéobotanique et la richesse
du patrimoine végétal et animal de ce marais.

Point de départ à 14h30 au parking de la gare SNCF de Pagny-sur-Meuse
(Route de Trondes 55190 Pagny-sur-Meuse) 


A Metz, Local de l’Association « Oui, vivre à Outre-Seille »
60 Rue des Allemands 57000 Metz

Vendredi 16 juin à 19h30
- Conférence "A Metz, le quartier Outre-Seille de l’Antiquité à nos jours"
par Patrice Pernot, archéologue à l’Inrap

Les données historiques anciennes (textes et plans) et les résultats des recherches
archéologiques menées par l’Inrap récemment permettent de dresser un tableau de
son occupation depuis le début de l’Antiquité gallo-romaine.

Vendredi 16 juin à 19h30 

- Exposition-légère sur l’archéologie du bâti à Metz et la fouille menée à
proximité de l’église Sainte-Ségolène


A Sarrebourg au Musée de Sarrebourg 

Vendredi 16 juin à 20h30 

- Conférence « La villa gallo-romaine de Bulgnéville, retour sur la fouille » 
par  Karine Boulanger, archéologue à l'Inrap de la villa gallo-romaine
mise au jour à Bulgnéville lors d'une fouille préventive.


A Vic-sur-Seille au Musée Georges de la Tour

 Vendredi 16 juin à 18h

- Conférence sur les fouilles de Vic-Seille par Sébastien Jeandemange, archéologue à l'Inrap
Une plongée dans le Moyen-âge à travers la découverte d’habitations et de sépultures
faites lors des fouilles menées en amont de l'EHPAD Sainte-Marie. 

Samedi 17 juin à 15h

- « Déambulation vers le Château des Evêques »
par Jean-Denis Laffite, archéologue à l'Inrap.

Cette visite guidée sur le site du château médiéval des Evêques de Metz va permettre de découvrir
ou redécouvrir le passé architectural d'un des plus grands châteaux féodaux de Lorraine.
Les résultats des fouilles archéologiques effectuées par l’Inrap dans les années 2000-2010
seront évoqués. Avant de se rendre sur place, un rendez-vous est prévu au Musée
départemental Georges de La Tour pour une présentation de la
maquette du Château des évêques.


Dimanche 18 juin à 14h 

- Rencontre sur le thème « L’archéologue : qui est-il en réalité ?»
par Sophie Galland, archéologue à l'Inrap

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mardi 13 juin 2017

BICQUELEY (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

En provenance de Pierre-la-Treiche et Bicqueley, juste avant de pénétrer dans l'agglomération
touloise, vous devez emprunter un chemin de terre menant à une chapelle gothique :
la Chapelle Notre-Dame de Gare-le-Cou.

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

Aujourd'hui habitation civile, cet édifice religieux a été bâti à l'emplacement de l'autel
rural Notre-Dame-des-Misères, au XIIIe siècle.

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

Une légende est rattachée à cette chapelle :

"En 1251, le prince breton Ralbert Constant revenait de croisade. Après s’être échappé des geôles
sarrasines, il se dirigeait vers la France en passant par l’Allemagne. Parti avec 3000 hommes le
prince de Saint-Brieuc n’en ramenait qu’une centaine vers ses terres. Comme à son habitude,
la troupe s’était divisée en petits groupes pour éviter les risques de famine. Le prince chevauchait
en tête avec 4 ou 5 seigneurs. Ils avaient déjà passé le Rhin et les Vosges et enfin les remparts de
la ville de Toul se dessinaient au loin. Mais la nuit tombante et l’épuisement firent arrêter
les hommes à quelques lieux de la ville.

Ils s’installèrent au bord d’un petit ruisseau et au pied d’un coteau sur lequel s’élevait une statue
de la Vierge à l’enfant. Le lieu était renommé dans la contrée car la vierge de bois était réputée
pour opérer toute sorte de miracles. La population l’avait baptisé Notre-Dame-des-Misères et
les pèlerins venaient de loin pour obtenir un miracle. En ces lieux, mêlé aux pèlerins se
trouvaient des bandes de voleurs déguisés en pèlerins ou marchands, en quête d’un larcin.
Le prince ne passa pas inaperçu et un groupe suivi les quelques hommes
séparés du gros de la troupe.

A minuit, alors que les hommes dormaient, les bandits se glissèrent au milieu des croisés.
L’un deux leva sa massue au dessus de la tête de Ralbert-Constant et au moment où il s’apprêtait
à tuer l’infortuné, la vierge cria « Gare le cou ! ». Grâce à cet appel le prince réussi à éviter le
coup et rapidement toute la petite troupe fut sur pied pour massacrer la bande de brigand.
La légende conte que seuls deux hommes échappèrent aux armes des croisés mais allèrent, dans
leur trouble, se jeter au milieu du camp où ils furent brûler vifs. Le prince de Saint-Brieuc pour
avoir vu sa vie sauvée promit de revenir dans l’année en pèlerinage avec sa femme et ses
neuf enfants, pour ériger une chapelle dédiée à Marie et placée sous l’invocation
« Notre-Dame de Gare le Cou ». Trois mois plus tard, Ralbert Constant était déjà
de retour de Bretagne avec femme et enfants. Et bientôt une chapelle
se tiendrait en lieu et place du miracle."

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

Selon les textes, un premier sanctuaire fut élevé en cet endroit en 1032.

A l'intérieur de l'édifice, non accessible à ce jour, la nef serait voûtée en plein cintre
et des chapiteaux appartiendrait à la tradition romane. 

L'église actuelle remonterait donc à 1251-1252 avec reprise de parties de l'édifice
existant du XIIe siècle, avec des ajouts postérieurs du XIVe siècle
comme les fenêtres gothiques à remplages composés de deux
lancettes trilobées surmontées de trilobes ou quadrilobes et écoinçons.

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou




TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou
Véranda contemporaine disgracieuse appliqué contre la maçonnerie médiévale
TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou
Inscription renaissance

TOUL (54) - Chapelle gothique de Gare-le-Cou
Clocheton du XVe siècle
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lundi 12 juin 2017

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

Près de l'église, à droite de la rue du Commandant de Montlebert qui redescend du village,
direction Clémery, un œil avisé pourra admirer une grande croix-calvaire,
élevée à cet endroit en 1551, date gravée sur le fût.

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

Un grand Christ barbu, chevelu et couronné occupe le croisillon,
vêtu de son seul périzonium.

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

Les pieds ont été mutilés et sont manquants.

Sous ces derniers, le millésime 1551 a été gravé, pour rappeler
la date d'érection de la croix-calvaire.

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

SAINTE-GENEVIEVE (54) - Croix-calvaire (1551)

 Au revers du fût, le sculpteur a fait figurer une Vierge en prière.
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dimanche 11 juin 2017

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "Les Amoureux" d'Emile Friant (1888)

Après le tableau de la Toussaint, découvrez une autre peinture majeure de l’œuvre
d’Émile Friant, peint la même année en 1888, et conservée au Musée des Beaux Arts de Nancy.

Cette huile sur toile de 111 × 145 cm, figure deux personnages accoudés, un jeune homme
et une jeune femme se regardant dans un environnement si familier au peintre :
le site nancéien des Grands Moulins, un site de promenade invitant à la rêverie. 

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "Les Amoureux" d'Emile Friant (1888)

Appuyé sur la passerelle du Pont Cassé enjambant la Meurthe, les deux "amoureux"
se lancent un regard quelque peu interrogatif, laissant imaginer qu'ils
se posent des questions concernant leur relation.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "Les Amoureux" d'Emile Friant (1888)

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "Les Amoureux" d'Emile Friant (1888)

Coiffé d'un chapeau, le jeune homme tient une cigarette de sa main droite.

NANCY (54) - Musée des Beaux Arts : "Les Amoureux" d'Emile Friant (1888)

La jeune femme, dont le visage semble reposer sur ses mains, arbore un joli chignon.
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