BLENOD-LES-TOUL (54) - Le château et les loges

 Blénod-les-Toul doit son château à l'évêque de Toul, Hugues des Hazards, natif du village,
qui le fit édifié, en même que l'église Saint-Médard au début du XVIe siècle.

Avant le château de l'évêque de Toul, existait déjà une fortification construite au XIIIe siècle.   

En 1506, Hugues des Hazards demanda la construction d'un nouveau château couplé

avec une nouvelle église dédiée à Saint-Médard.

En 1512, les travaux furent achevés.  

L'une des tours rondes défensives du château accolée à la façade extérieure

dont les fenêtres à meneaux renaissance éclairent l'intérieur des logis.

Façade extérieure des logis renaissance avec les fenêtres à meneaux

L'une des tours rondes constituant l'enceinte castrale

Portion de courtine comprenant un chemin de ronde à fenêtres à meneaux

L'une des tours rondes constituant l'enceinte castrale

Tour-porte du château de Blénod-les-Toul

Tour-porte - Ouverture en arc semi-brisé surmontée des armoiries

d'Hugues des Hazards

Armoiries d'Hugues des Hazards - D'azur à la croix d'argent, cantonnée de 4 dés de même

Façade intérieure remaniée au XVIIIe et XIXe siècles

Chemin de ronde et tour d'escalier

Château - Oriel d'angle (XIXe siècle)

 En 1516, en récompense de l'aide apportée par les habitants de Blénod-les-Toul pour la
construction du château et de l'église Saint-Médard, l’évêque Hugues des Hazards,
leur octroya le droit de bâtir loges et maisonnettes dans la cour du château
sans qu’ils aient à payer aucunes redevances et taxes.

 Loges autour du château et de l'église Saint-Médard

Situées au sud et à l’ouest de l’enceinte fortifiée, une quarantaine de loges, plus ou moins
en bon état ou restaurées par les propriétaires et l'association de sauvegarde du patrimoine
architectural de Blénod-les-Toul,  sont accolées les unes aux autres et séparées par des ruelles.

 
Une douzaine de loges, réhabilitées et d'une superficie de 40 m2, sont de nouveau habitées.

Elles comportent un rez-de-chaussée bas servant de cave à vin, un rez-de-chaussée haut utilisé
pour conserver fruits et légumes et un grenier pour y déposer fourrage, céréales ou bois.

A la Révolution, chaque loge fut pourvue de cheminée, fenêtres et pierre à eau.

 Portes d'une loge à linteau à trilobe évidé ou en accolade

Fenêtre à meneaux murée d'une loge

 Niche à dais flamboyant occupant l'angle d'une maison de la Place
du château et soutenue par une colonne à chapiteau frappé des armoiries
d'Hugues des Hazards, natif de Blénod-les-Toul 
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METZ (57) - Temple Neuf (1901-1904)

L'un des monuments emblématique de Metz, le Temple Neuf, construit entre 1901 et 1905,
pendant la période allemande de la ville, trône toujours sur la pointe est de l'île du Petit-Saulcy.

La première pierre du temple fut posée, le 25 novembre 1901 par le gouverneur (Statthalter)

Hermann zu Hohenlohe-Langenburg. Le plan choisit fut celui de l'architecte Conrad Wahn.

Après trois ans de travaux, l'édifice de style néo-roman rhénan, fut inauguré le samedi 14 mai 1904

par l’empereur Guillaume II accompagné de l’impératrice Augusta-Victoria de Schleswig

Holstein- Sonderbourg-Augustenbourg, de la princesse Victoria-Louise de Prusse

et des plus hautes autorités du Reichsland Elsaß-Lothringen.

De plan en croix grecque, le Temple Neuf mesure 53 m de long par 26 m de large.

La tour centrale octogonale atteint près de 55 m et la nef unique, le chœur et les galeries

peuvent contenir 1200 places assises.

Le Temple Neuf est classé au titre des monuments historiques depuis janvier 1930.

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AUTREPIERRE (54) - A la découverte du village

Charmant petit village du Lunévillois, Autrepierre conserve quelques maisons
intéressantes, une église dédié à Saint-Clément, une croix de chemin
et une jolie fontaine placée à l'embranchement de plusieurs rues.

Dénommé Altra petra en 699 et 1222, Haute Pierre en 1269, Hatepierre en 1283
et Altrepierre en 1364, Autrepierre est un village-rue dont l'origine semble
remonter à l'Antiquité si l'on tient compte du toponyme Alta petra
signifiant pierre dressée, peut-être un menhir.

 Le village égrène ses maisons lorraines dont certaines affichent encore de belles portes

monumentales des XVIIe-XVIIIe siècles si nombreuses dans le Lunévillois.

L'une des maisons d'Autrepierre avec sa porte cochère à arc en anse de panier

et sa porte d'entrée piétonne avec son arc surbaissé surmonté

d'un fronton arrondi à niche centrale et coquilles Saint-jacques

Fronton arrondi à niche centrale et coquilles Saint-jacques

Autre porte du XVIIIe siècle avec son fronton arrondi à niche centrale

et coquilles Saint-jacques

Ancienne porte murée et ajourée d'un vitrage moderne ; le fronton

arrondi comporte une niche à coquille Saint-Jacques

L'église Saint-Clément (XVIIIe siècle) à vaisseau bordé, sur sa droite, d'un clocher 

carré se resserrant à mesure qu'il s'élève (3 niveaux)

Façade de l'église Saint-Clément avec son portail rectangulaire à pilastres nus

surmontés d'un linteau mouluré soutenant une croix. Un oculus figure au-dessus.

Croix de chemin (1686), jouxtant l'église paroissiale

Croix de chemin - Croisillon avec le Christ en croix et des volutes décoratives

Croix de chemin - Inscription sur le fût carré : "FDN MDN ISDN 1686"

(Filius Dominus noster (Jésus Fils de Dieu) ;Magister Dominus Noster (Le seigneur notre
Dieu) ; Iesus Sacrificium Dominus Noster (Qui s'est sacrifié pour nous...)

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